La qualité de vie, la santé, les investissements, la bureaucratie, l'agriculture, les problèmes de transport et les impôts sont autant de thèmes qui asphyxient le quotidien des citoyens et qui ont soulevé les interrogations des élus lors des débats, hier, autour du projet de loi de Finances 2026, présenté par le ministre des Finances, dimanche. De nombreux élus ont déserté l'hémicycle, «par insouciance», disent certains, puisque cette indifférence se traduit par les préparatifs des futures élections législatives. Néanmoins, les débats autour des dispositions du projet de loi de Finances ont tous convergé vers un dénominateur commun qu'est le volet social et le pouvoir d'achat. Le député Kouira Mahdi a, dans ses interrogations, montré son satisfecit pour l'annulation des impôts pour la préservation de la paix sociale conformément aux orientations du premier magistrat du pays. Les investisseurs se heurtent à des blocages continus concernant la concrétisation de leurs projets et ce en dépit des discours d'incitation des pouvoirs publics. Sadek Salim focalise sur l'aspect social et la dimension sociale car ce budget alloué reste insuffisant pour le vécu et le quotidien des citoyens d'où l'absence des ingrédients pour assurer une qualité de vie. Les régions de l'Ouest d'Alger baignent encore dans la totale déliquescence et ce depuis les inondations de 2003. La situation précaire des pêcheurs des ports de Tipaza et régions limitrophes leur font subir les affres du quotidien en dépit du cachet touristique de ces régions. La séance de la matinée de lundi, a été ponctuée par des absences répétitives des députés portés sur la liste d'interrogations. Certains élus étaient plus audacieux en annonçant que le projet en question n'est qu'une montagne de chiffres alors qu'il est censé être un pacte social entre le peuple et l'Etat. «Voilà la boussole qu'il faut suivre dans la réalité» s'est interrogé un député, après avoir énuméré une série d'entraves administratives et bureaucratiques concernant l'investissement des jeunes. Le député Ali Mbouldji a, lui aussi, axé son intervention sur le budget de ce projet de loi vu les revendications et le ras le bol des citoyens de l'extrême Est du pays surtout en ce qui concerne le chômage. La député du MSP a passé au peigne fin les injustices envers les citoyens dans plusieurs domaines dont le logement et le pouvoir d'achat et surtout concernant l'impérative urgence d'augmentation des salaires. Le député Rendiste de Tlemcen, Boumediène Mimoun, a consacré toute son intervention sur le volet et la dimension sociale et sur l'opacité entourant l'avenir des étudiants. La problématique de chômage dans la wilaya d'Oran a été abordé par lui en interpellant le ministre des Finances sur les auberges sportives des jeunes, sur le problème de ?logement à Oran, le problème de l'école de police de Gdyel, les écoles dans les différents cycles et l'absence de commodités, le tourisme, les fléaux sociaux à Oran, etc... Le PLF 2026 s’inscrit dans un contexte de reprise économique modérée selon son initiateur puisque la croissance est projetée à 4,1 % en 2026. Il entend concilier les impératifs budgétaires, améliorer les ressources de l’État et des caisses sociales avec des mesures visant à encourager l’investissement, la formation, l'inclusion sociale et la transition vers des pratiques fiscales plus modernes. Le projet de loi de finances 2026 apporte plusieurs changements au Code des impôts directs et taxes assimilées (CIDTA). Ces réformes visent surtout à simplifier la vie des contribuables, à moderniser l’administration fiscale et à sécuriser les recettes de l’État selon son préambule.
Débats autour des dispositions du projet LF 2026 à l'APN. Changements au Code des impôts directs et taxes assimilées
- par Nadira FOUDAD
- Le 10 Novembre 2025
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