Oran, jadis ville ouverte et accueillante, croule aujourd’hui sous un phénomène devenu insupportable : celui des faux gardiens de voitures. À chaque coin de rue, sur chaque trottoir, des individus autoproclamés « gardiens » imposent leur loi, transformant l’espace public en territoire privé. Payer pour stationner dans la rue est devenu une contrainte quotidienne pour les citoyens, même devant leurs propres immeubles. Ce racket déguisé empoisonne la vie des automobilistes et donne à la ville une image d’anarchie. Beaucoup de ces prétendus gardiens n’ont ni autorisation ni statut légal, mais exigent pourtant un paiement obligatoire, parfois sous menace ou intimidation. Ceux qui refusent s’exposent à des rétroviseurs brisés ou des rayures mystérieuses. Les Oranaises et Oranais fatigués, dénoncent cette situation qui perdure depuis trop longtemps. «On ne peut plus se garer nulle part sans payer un soi-disant gardien!», s’indigne un habitant du centre-ville. Les appels à une intervention ferme des autorités locales se multiplient. Il ne s’agit plus d’une simple nuisance, mais d’un véritable fléau urbain à éradiquer. Oran mérite mieux que cette anarchie déguisée en service. La ville doit retrouver son visage d’ordre, de respect et de dignité. La tolérance a trop duré : il est temps que les trottoirs et les rues redeviennent des espaces publics… et non des zones. Réhabiliter l'ordre dans les rues, c'est aussi restaurer la confiance entre citoyens et institutions. Oran ne se reconstruira que lorsque chacun reprendra sa place : le citoyen, la ville et la loi.
Phénomène devenu insupportable. Oran étouffe sous le fléau des faux gardiens de voitures
- par Youcef. Chaibi
- Le 10 Novembre 2025
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