Conseil de sécurité. Refus catégorique du Polisario de la marocanité du Sahara

Le Front Polisario vient de réagir en déclarant ne pas participer à aucun processus ou négociation politique basé sur des propositions, quelle que soit leur origine, qui visent à "légitimer" l'occupation militaire illégale du Sahara occidental par le Maroc et à priver le peuple sahraoui de son droit inaliénable, non négociable et imprescriptible à l'autodétermination et à la souveraineté sur son pays d'origine. En effet et réagissant à la résolution 2797 (2025), du Conseil de sécurité le 31 octobre 2025 par laquelle il a décidé de prolonger le mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu'au 31 octobre 2026, le Front Polisario a rendu public une déclaration que le 31 octobre 2025, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2795 (2025) par laquelle il a décidé de prolonger le mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu'au 31 octobre 2026. La prolongation du mandat MINURSO témoigne aujourd'hui de l'engagement continu du Conseil de sécurité en faveur d'une solution juste et durable, conformément à ses résolutions pertinentes sur le Sahara occidental. Dans sa résolution, le Conseil de sécurité rappelle et réaffirme toutes ses résolutions précédentes sur le Sahara occidental et réaffirme son engagement à aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conforme aux principes et aux objectifs de la Charte des Nations Unies, qui prévoit l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. Il appelle également les deux parties à s'engager dans les discussions sans conditions préalables et laisse la porte ouverte pour discuter de toutes les propositions devant soutenir une solution finale mutuellement acceptable. La pleine reconnaissance du Conseil de sécurité que le conflit ne peut être résolu sans le peuple sahraoui et sans l'exercice de son droit inaliénable à l'autodétermination est une réponse claire aux tentatives du Maroc, l'État occupant, qui, avec un fort soutien de certaines puissances, a cherché à faire adopter au Conseil une résolution qui réglerait définitivement le conflit en faveur de sa position expansionniste d'ici quelques mois. Partant de ce principe, le Front Polisario a toutefois pris note de certains éléments contenus dans la résolution, qui constituent un écart très dangereux et sans précédent par rapport à la base sur laquelle le Conseil de sécurité s'est adressé au Sahara occidental conformément aux principes inscrits dans la Charte des Nations Unies. Ils violent également le statut international du Sahara occidental en tant que question de décolonisation, sapent les fondements du processus de paix de l'ONU dans le Sahara occidental et contrecarrent les efforts du Secrétaire général de l'ONU et de son envoyé personnel. Côté américain, un "un accord de paix" pourrait être trouvé selon le président américain Donald Trump, et ce après le soutien exprimé par le conseil de sécurité de l'ONU, vendredi dernier, son soutien au plan marocain d'autonomie du Sahara Occidentale. Donald Trump estime qu'elle est la solution la plus réalisable pour ce territoire.


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