Après le renforcement du budget alloué à la Défense nationale, le gouvernement a pris une mesure aussi importante consistant en la revue en hausse de l’affectation budgétaire réservée à la Sûreté nationale. Aux yeux de spécialistes des questions sécuritaires, cela entre dans une approche purement multidimensionnelle qui allie à la fois augmentation des budgets, modernisation de l’équipement et de la technologie, l’amélioration des conditions de travail des agents, la formation continue pour faire face aux défis modernes. Il s’avère que le renforcement des compétences individuelles et organisationnelles, l’adoption de nouvelles technologies de pointe outre le renforcement des politiques de sécurité sont également cruciales pour garantir la sécurité et la stabilité dans un pays. Mais il est aussi un autre volet qui serait à l’origine de cette augmentation du budget de la police nationale. Il s’agit de rapprocher ce corps stratégique aux citoyens.
Les éléments de la Sûreté nationale sont confrontés ces dernières années en permanence de jour comme de nuit à une recrudescence de la criminalité et à une gestion plus conséquente en évènements ce qui a automatiquement conduit au renforcement de la sécurité et à la multiplication des effectifs et des agents mobilisés sur le terrain. Partant de ce sacro-saint principe de garantir constamment la sécurité des citoyens, le gouvernement a décidé d’augmenter le budget de fonctionnement de la Sûreté nationale dans le cadre du projet de loi de finances 2026. L’objectif sera de renforcer les capacités de fonctionnement de la Sûreté nationale dans ses différentes missions liées à la préservation de la sécurité nationale et de la lutte contre la criminalité en Algérie. L’Etat sort l’artillerie lourde. La DGSN obtient un budget record. En allouant des crédits supplémentaires destinés au financement des programmes sécuritaires, l’Algérie confirme ainsi une nouvelle fois ses intentions de placer la sécurité du citoyen au centre des priorités de l’Etat.
Tout compte fait un montant global colossal évalué à 563 milliards de dinars, soit 56 300 milliards de centimes, a été réservé à cet effet. Une augmentation significative du budget de la DGSN qui n’est pas le fruit d’un simple hasard mais qui réitère l’engagement pris par les pouvoirs publics nationaux centraux afin de préserver la paix et la sécurité dans le pays qui jouit de la stabilité et de la sécurité sur l’engagement du gouvernement. Le corps sécuritaire de police est certainement aux anges. Voici comment son budget sera utilisé. L’allocation de ces fonds supplémentaires est directement liée à la volonté d’améliorer les conditions de travail des forces de l’ordre et d’optimiser leur capacité à faire face aux défis sécuritaires contemporains. Les priorités définies dans le cadre du projet de loi de finances 2026 mettent l’accent sur une meilleure couverture territoriale, un équipement modernisé et une utilisation accrue des technologies de pointe pour lutter contre la criminalité. Selon les détails contenus dans le projet de loi de finances 2026, cette hausse vise principalement à étendre la présence territoriale de la police nationale dans les différentes daïras du pays, afin d’assurer une meilleure couverture sécuritaire et de protéger les citoyens et leurs biens. Elle permettra également de renforcer les moyens logistiques et techniques des services de police, améliorant ainsi l’efficacité de la prévention et de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. L’objectif est de rapprocher les forces de l’ordre de la population, en assurant une présence visible et dissuasive sur l’ensemble du territoire national. Cette présence permanente et massive des policiers sur le terrain, devant les édifices publics, dans les quartiers ou dans les boulevards s’explique par la volonté ferme et manifeste de l’Etat afin de faire régner la sécurité dans le pays et permettre au citoyen de vivre dans de bonnes conditions de vie et sécuritaires. L’autre volet est la création de nouvelles unités de Sûreté nationale et le déploiement davantage d’agents sur le terrain.
L’Algérie a vu en effet la naissance de nouveaux Pôles urbains, de nouvelles délégations communales mais aussi de nouvelles wilayas déléguées outre une expansion des tissus urbanistiques des grandes villes algériennes. Ce qui signifie qu’une partie des crédits alloués sera consacrée à l’acquisition de nouveaux équipements de police, notamment un système d’inspection mobile à rayons rétro-diffusés, du mobilier de bureau et de cuisine pour les services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), ainsi qu’au renouvellement du parc automobile avec des véhicules de moyenne cylindrée. Le budget prévoit également la construction de nouveaux centres de police le long des axes routiers, de postes avancés, d’unités principales, secondaires et sectorielles, ainsi que de sièges de sûreté de wilayas, de daïras et d’unités urbaines. Il inclut en outre la création de brigades mobiles, d’unités de police républicaine de bases de vie. Ces investissements visent à doter les forces de l’ordre des outils nécessaires pour faire face aux défis actuels en matière de sécurité. L’acquisition de technologies de pointe permettra d’améliorer les capacités d’investigation et de prévention de la police nationale. Le gouvernement met aussi l’accent sur l’achèvement du système de vidéosurveillance au profit des services de la Sûreté de la wilaya d’Alger. Ce projet vise à installer un plus grand nombre de caméras dans les rues de la capitale, pour répondre aux attentes de ses habitants et visiteurs, et faire d’Alger l’une des capitales les plus modernes de la Méditerranée en matière de sécurité urbaine et de fluidité du trafic. En chiffres, 1 835 caméras ont été installées lors de la première phase du projet, et 5 592 autres lors de la seconde phase. Ceci dit, le vaste programme de vidéosurveillance s’inscrit dans une stratégie globale visant à améliorer la sécurité des citoyens et à lutter contre la criminalité dans la capitale.
L’objectif est de créer un environnement plus sûr et plus agréable à vivre pour tous. Ce réseau de caméras interconnectées permet aux agents de police de sécuriser à distance les espaces publics et les infrastructures sensibles. Il sera exploité par différents centres de contrôle chargés de réguler la circulation, détecter les infractions, suivre les activités suspectes et gérer les situations de crise. Ces systèmes sont supervisés par des unités spécialisées de la police, avec pour objectif de centraliser et coordonner les opérations de surveillance et d’assurer une intervention rapide et efficace. Enfin, la centralisation des opérations de surveillance et la coordination des interventions permettent une réactivité accrue des forces de l’ordre en cas d’incident. L’utilisation de technologies de pointe contribue à améliorer l’efficacité des actions de police et à garantir la sécurité urbaine.



