Guerre Israël - Ghaza et l'accord de cessez le feu. De la joie chez les ghazaouis et des craintes

Les premières estimations de cette guerre macabre qui a duré 02 années font état de 20 otages vivants israéliens contre 2000 prisonniers. Le gouvernement israélien a accepté les accords du cessez le feu, après de fermes réticences, la libération des otages et enfin l'arrêt de la guerre contre Ghaza. Le bilan de cette guerre macabre a fait 65 000 morts, 02 millions de personnes privées d’aide humanitaire, plus que 1,5% des terres agricoles intactes et cultivables, 92% d’habitations détruites. Le projet d'accord de cessez-le-feu à Ghaza, prévoit la libération de prisonniers palestiniens en échange d'une trêve.Un haut responsable du Hamas a déclaré qu'Israël libérerait près de 2 000 prisonniers palestiniens, dont 250 condamnés à perpétuité et 1 700 autres détenus depuis le début de la guerre, en échange d'une vingtaine de prisonniers vivants, dans le cadre de cet accord. L'opinion internationale qui suit de plus près l'évolution de la situation à Ghaza s'interroge dans quel monde vont vivre les ghazaouis ? Les enfants de Ghaza les équipes de la Défense civile et les habitants ont célébré l'annonce de l'accord de cessez-le-feu après plus de deux ans de génocide israélien brutal. Mais bien que le cessez-le-feu est entré officiellement en vigueur, des dizaines de Palestiniens sont portés disparus et quatre autres tués, selon un premier bilan après qu'Israël ait bombardé une maison résidentielle dans la ville de Ghaza. Avant son retrait, conformément aux accords du cessez-le-feu, l'armée d'occupation israélienne poursuit son génocide. Elle a mis le feu aux équipements et au matériel restants sur son site dans le sud de la ville de Ghaza. Au mépris flagrant de l'accord de cessez-le-feu, l'occupation israélienne a bombardé une maison d'habitation abritant plus de 40 palestiniens, principalement des enfants, dans le quartier d'Al Sabra. Cette frappe a fait quatre morts et neuf blessés, selon le premier bilan. Une fausse libération ? La libération des otages israéliens sans retrait total de l’armée israélienne n’est qu’une illusion de paix. On ne parle pas de paix quand l’occupant reste sur place, c'est à dire que l'armée israélienne poursuit sa logique destructrice guerrière et ses bombardements à Ghaza. C’est une arnaque politique, disent-ils et non pas un "accord humanitaire" de cessez le feux. Le Hamas aurait demandé à Israël de libérer plusieurs figures emprisonnées alors que des négociations indirectes de paix sont en cours en Égypte. Une demande qu'Israël a tout de suite écartée, selon des sources concordantes.