Le président de la République à propos du succès de l'IATF. «Une motivation pour renforcer notre présence en Afrique»

Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, a toujours plaidé en faveur d’une présence massive et relevée des entreprises algériennes en Afrique car il est certain que les observateurs sont unanimes à dire que l’Algérie a conforté son «leadership économique» en Afrique, en accueillant la Foire commerciale intra-africaine l’IATF. Pari gagné par l’Algérie qui aspire à consolider ses acquis sur le continent. Portevoix de l’Afrique et riche par son histoire panafricaine, l’Algérie avait, des décennies durant, appelé à haute voix les pays africains à amorcer un virage de la relance de leurs économies et de leurs partenariats afin d’assurer leur indépendance économique et à ne pas être dépendants des importations qui signifient un effritement des devises. Les accords de partenariats signés dont le nombre n’a jamais été aussi élevé jusque-là entre l’Algérie et ses partenaires du continent, témoignent de cette ascension fulgurante que vit le monde des affaires et de l’économie dans le pays, depuis l’investiture du président de la République, Abdelmajid Tebboune. Cette position que partagent également les économistes africains, a entraîné un grand galop des pays du continent à nouer des accords de coopération économique et à renforcer leurs liens avec l’Algérie. L’organisation par l’Algérie de la foire commerciale intra africaine et les ambitions algériennes se sont étroitement imbriquées et liées. L’Algérie qui a abrité l’édition 2025, a conforté sa place de choix en Afrique, relancé son économie hors hydrocarbures, renforcé sa place au sein de l’Organisation de libre échange africaine et, par la même occasion, renforcé la coopération Sud-Sud, tout en capitalisant et misant sur son histoire panafricaine pour promouvoir son intégration concrète et durable. Le président de a République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé ce jeudi que le succès de la 4ème édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), abritée à Alger en septembre dernier, nous incite à renforcer la présence algérienne sur le continent africain. Le président algérien a souligné, à l'ouverture, au Centre international de conférences (CIC) "Abdelatif-Rahal", d'une rencontre avec les opérateurs économiques pour conforter le succès de la 4ème édition de l'IATF, que cette manifestation "a été une véritable opportunité pour les opérateurs économiques, d'Afrique et d'ailleurs, de découvrir l'Algérie", précisant qu'ils ont trouvé dans notre pays un climat d'investissement propice "dont nous commençons à récolter les fruits et ce, grâce aux industriels et aux jeunes entrepreneurs porteurs de projets". Tout compte fait, les entreprises et hommes d’affaires africains, présents lors de l’IATF d’Alger, ont affirmé y avoir décelé toutes les opportunités d’affaires et de coopération et un climat serein et avantageux pour hisser le niveau de leurs partenaires avec leurs homologues algériens du continent à un rang élevé et apprécié. Le produit algérien ne cesse en effet de percer et de se «délocaliser» vers le marché africain. Là, surtout parlant des exportations hors hydrocarbures vers le continent, le chef de l’Etat a rappelé que les objectifs tracés consistent essentiellement à assurer la qualité et la compétitivité du produit algérien d'autant plus que les pays africains "savent désormais que le produit algérien est de qualité", soulignant que l'Algérie mise sur une économie compétitive, exempte de contraintes bureaucratiques et axée sur les start-up, domaine où l'Algérie est devenue un leader au niveau africain. Le président a cité les filières dans lesquelles l'Algérie a réalisé de grands progrès telles que les industries agroalimentaires, la production pharmaceutique, les produits chimiques et l'électroménager. Le succès de l'IATF 2025, somme toute, "exceptionnel", «ne peut passer inaperçu car constituant un nouveau départ vers une autre étape où les opérateurs économiques seront les principaux acteurs», estime le président de la République. M. Tebboune a précisé que cet exploit avait été réalisé grâce à des compétences et des expertises algériennes, plaçant ainsi l'Algérie en pole position pour accueillir des événements économiques à dimensions régionale et internationale d'autant plus que cet évènement a été largement suivi en Afrique et dans le monde. Aussi, le président de la République a affirmé que l'IATF avait dépassé toutes les attentes, avec 48,3 milliards de dollars de contrats conclus dont 11,4 milliards de dollars au profit de l'Algérie, outre des contrats en cours de négociation d'une valeur de 11,6 milliards de dollars. Annonçant que la commission de suivi des résultats de l'IATF sera prochainement rattachée aux services du Premier ministre, le président de la République a insisté sur l'impératif de "suivre nos engagements quant à la concrétisation des contrats signés et nous ne transigerons pas avec ceux qui ne les respecteront pas. L'IATF a constitué une opportunité et un motif pour réfléchir à la mobilisation davantage de capacités latentes dans plusieurs secteurs », a déclaré le président. L'agriculture, l'industrie et le tourisme en sont quelques secteurs cités dans cette optique par le président Tebboune. Le chef de l’Etat a également relevé la nécessité d'une présence "massive" des entreprises algériennes sur le continent africain, mettant en exergue l'intérêt des Africains pour le produit algérien. Cette rencontre s'est déroulée en présence de hauts responsables de l'Etat et des membres du Gouvernement, ainsi que d'opérateurs économiques, d'investisseurs, d'organisations patronales et d'organismes et entreprises, publics et privés. Le président de la République a exhorté une entreprise algérienne, ayant conclu un contrat avec le Nigeria pour la fourniture de deux millions de terminaux de paiement électronique (TPE) à la nécessité de respecter le contrat et les délais fixés, "même si cela nécessite l'ouverture de nouvelles lignes de production et l'extension du projet, car la crédibilité de l'Algérie est au-dessus de toute considération", a-t-il dit, saluant l'exportation de produits algériens notamment de panneaux solaires fabriqués localement vers des pays développés. Concernant l'industrie, le président de la République a réaffirmé son engagement à porter à 13% la contribution de ce secteur au Produit intérieur brut (PIB), alors qu'elle était de 3% en 2019 et de 18% en 1972, notant que "la production nationale avait été anéantie" par le passé. Evoquant la dynamique d'investissement marquant le pays ces derniers temps, le président de la République a salué le nombre de projets enregistrés au niveau de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI), qui a dépassé les 17.000, avec la perspective de créer 420.000 emplois et l'augmentation du nombre de start-up, passant de 200 seulement à près de 10.000 actuellement, des start-up qui honorent l'Algérie dans les fora internationaux". Par ailleurs, il a affirmé que l'Algérie regorge de potentialités et de ressources nécessaires pour porter son PIB à 400 milliards de dollars en 2027. En conclusion, le président de la République a souligné que l'IATF 2025 était "l'occasion pour les opérateurs économiques, publics et privés, de prouver que l'économie nationale est sur la bonne voie", affirmant que "l'Etat fort est celui qui dispose d'une économie forte, d'une armée forte et d'un peuple conscient et nationaliste".


ads