La rentrée scolaire... enfin !

Après les rudes préparatifs et leur cassement de tête ayant duré pratiquement, depuis la fin Août, voilà nous sommes à deux pas de la rentrée officielle, en vivant déjà son atmosphère. Comme à l’accoutumée, la rentrée ne va sûrement pas être une balade pour dégourdir l’esprit, mais une rude épreuve qui se répète chaque début de saison scolaire avec les mêmes données. Donc, les responsables du secteur de l’Education nationale, à différents paliers, seront appelés à faire preuve de professionnalisme, quant à faire face aux problèmes qui vont surgir et qui auront besoin d’une haute qualification de la part des responsables. C’est au cours des quinze jours qui vont suivre la rentrée que les responsables auront assez de pain sur la planche. Quand cette période cruciale sera dépassée avec le moins d’embûches possibles, l’on pourrait s’estimer heureux pour dire que la rentrée est réussie. Ce qui signifierait que le pari est gagné et l’année scolaire serait, du coup, réussie et disons même sauvée. Le vrai problème n’est pas « les problèmes rencontrés»! Ce sont plutôt les responsables à différents paliers affectés à cette rude tâche compliquée. Quand les responsables sont d’une qualification et d’un professionnalisme suffisamment acceptés, toutes les pierres d’achoppement seront réduites à rien. Quand un établissement scolaire gît sous le marasme des obstacles et des difficultés, parfois insignifiantes, sachez bien qu'il s’agit de dirigeants peu compétents… Les chefs d’établissements «amateurs» sont, de façon générale, ceux recommandés par téléphone. C’est ainsi que nous rencontrons de faux problèmes non résolus, qui continueront à envenimer l’existence de l’établissement et des élèves, jusqu’à trois ou quatre mois après la date de la rentrée officielle. Le manque de sérieux récurrent que l’on rencontre dans chaque secteur de l’Administration de la république ne va pas ménager également, le secteur de l’Enseignement et de l’Education nationale. Les Institutions de l’Etat auraient urgemment besoin d’une bouffée de sérieux que l’on devrait insuffler dans les esprits des fonctionnaires de chaque administration de l’Etat algérien. Oui !!, effectivement !! Ce n’est pas une invention de mon esprit… le pays aura besoin de beaucoup de sérieux et de discipline… le nationalisme sentimental et émotif, à l’instar du nationalisme «footballistique», aussi ardent qu’il soit ne fera pas l’affaire. Seul le sérieux et la discipline civils sont capables d’emmener ce pays aussi loin dans son développement et dans ses ambitions. C’est juste pour reprendre la théorie du regretté penseur Malek Bennabi. «L’Homme à moitié» qui fait tout à moitié…


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