En fait, ce n’est pas l’ONU qui fait et qui défait, mais c’est Trump l’homme à la houlette qui est capable de faire et de défaire les situations dans le monde. Si l’ONU était capable de faire quelque chose au sujet du dossier du Sahara occidental qui traîne depuis un demi-siècle, elle l’aurait fait, il y a longtemps. Pourtant, cette même ONU avait statué, sans ambigüité, sur le cas de la présence marocaine dans ce territoire, comme étant un cas de colonisation et d’occupation illégale. Cependant, dans la politique internationale, ce n’est pas que l’ONU et son «prestigieux» Conseil de sécurité qui gèrent les crises et les conflits de par le monde. Il y a d’autres instances qui ne sont pas forcément visibles au commun des mortels. L’on a l’impression que le dossier du Sahara occidental a été mis en suspension pour qu’il soit traité ultérieurement, selon les exigences des intérêts des «rapaces» ces puissances mondiales bavant pour les richesses de ce territoire. Même le Maroc n’aurait jamais pu mettre les pieds dans ce territoire, ancienne colonie espagnole, sans l’aval «officieux» des puissances mondiales, notamment, les lobbys sionistes amis fidèles des rois du Maroc. Le Maroc avait su comment créer une situation de fait accompli, en opérant des gros investissements. Mais, la houlette de l’ONU et le statut de cas d’occupation illégale, tracasse constamment la classe politique du «royaume chérifien». Toutefois, dans le présent cas et après des années de guerre froide entre les parties concernées par ce conflit, nous constatons enfin une intervention américaine menée par le président américain en personne qui, selon toute vraisemblance, voudrait mettre fin à la situation de «ni guerre ni paix» qui prévaut dans cette importante région du globe. Ce qui est archi-sûr, c’est que l’intervention américaine n’est pas sans visées «impérialistes». Le long littoral atlantique du Sahara, à l’instar de celui de Ghaza pourrait abriter «une Riviera». Ce sont les entreprises immobilières de Trump et celles de ses amis et complices qui pourraient transformer le littoral sahraoui en une Riviera meilleure que celle mondialement réputée en Ligurie, en Italie. Les américains et particulièrement l’entrepreneur-président Trump, ne font pas les bons offices juste pour l’amour de Dieu… Ces gens pensent intérêts et exclusivement intérêts…Ce serait plus tard que nous connaîtrons les vrais mobiles qui se cachent derrière cet éveil rapide, subit et inattendu de la maison blanche à l’égard de ce dossier longtemps délaissé. Concernant l’ONU, c’est une chambre d’enregistrement à la volonté du plus fort.



