L’arbre et la verdure constituent pour l’Homme le symbole de la vie. Je n’ai nul besoin de rappeler les bienfaits de l’arbre et de la verdure et leur impact positif pour l’intérêt matériel de l’Homme pour son bien-être et évidemment, pour son moral. Cela serait dû à ce grand secret reliant l’Homme à son environnement naturel. Ce sont bien les conditions de la modernité, le matérialisme à outrance et le mode de vie trop citadin qui aurait coupé l’Homme de son prolongement originel qui n’est autre que cette grande nature dont il faisait partie intégrante. Un pays vert est naturellement un pays prospère. Le contraire, c’est également juste et vrai… Et voilà pourquoi les Algériens ont choisi ce moment propice de l’année où les précipitations se font rares afin de mener leur campagne contre la sécheresse et l’aridité qui, après le grand Sud, commencent à envahir les régions nord du pays. Même si la providence Divine nous a privé de la pluie, cette même providence, nous a pourvu d’intelligence et de la capacité de se débrouiller voire de trouver les solutions adéquates à nos problèmes. Et enfin, c’est cela qui différencie l'Être humain d’un animal, ou bien à l’être humain de vocation animalière. Les Algériens avaient déjà des expériences précédentes avec les campagnes de reboisement dont le plus notable celui du grand barrage vert planté dans les années 1970 sur vaste superficie, dans la région de la steppe.. C’est un mégaprojet agro écologique de boisement de la steppe algérienne, il servait pour lutter contre l'envahissement du désert. C'est l'un des plus ambitieux projets réalisés par notre pays avec fierté durant l'ère du regretté président Boumediene. Ce projet totalise une superficie de 4,7 millions d'hectares. Il couvre 13 wilayas, 183 communes et 1 200 localités. Il intègre des zones pastorales, forestières et agricoles. Cependant, l’aspect négatif de notre conduite envers ces projets d’envergure nationale, c’est bien le manque de persévérance et d’entretien, dans le temps et dans l’espace. N’’oublions pas que ce barrage qui a été réalisé aux neuf dixième par les bras de nos jeunes militaires appelés au service national qui a été presque abandonné …j’insiste sur le devenir regrettable du barrage vert afin d’avertir les concernés sur le devenir de l’actuelle campagne de plantation d’un million d’arbres... Va-t-on ainsi continuer l’œuvre avec la même ardeur, voire de la même abnégation nationaliste ou bien ça serait juste un coup de tonnerre passager du populisme ??... Khadra bi idni allah ….saluons donc et continuons ….



