«Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas?» –Coran – les prophètes
En Algérie et dans toute la région nord-africaine, l’eau est un problème stratégique. Les sources en eau deviennent, avec le temps, de plus en plus avares. La démographie quant à elle, monte à une vitesse balistique. Ce qui a grandement déséquilibré l’équation. L’unique et seule solution qui se présente, c’est de recourir à la technologie de l’épuration des eaux usés et du dessalement des eaux de mer. Est-ce la bonne solution aux problèmes de l’eau ? Pour certains, cela ne représente guère la bonne solution… mais ça reste la solution disponible pour le moment, par rapport à ce qui est à notre disposition …l’eau produite dans les usines de dessalement semble, quand même, apporter un secours à ne surtout pas sous-estimer... Parce que le fait de regarder l’eau couler de son robinet, c’est déjà bien et mérite d’en faire une fête. A ce jour, le littoral algérien compte 25 stations de dessalement d'eau de mer en exploitation, réparties, plus ou moins équitablement, sur les 14 wilayas côtières du pays. Elles relèvent de la compétence du Ministère des Ressources en Eau. Elles fournissent 18 % de l'eau consommée dans le pays. Selon des données émanant des services dudit ministère, ces stations alimentent six millions de personnes avec un volume de 2,6 millions de m3/jour. Ces efforts consentis et ces réalisations ne semblent pas s’arrêter à ce niveau, ainsi, d’autres projets pour l’installation d’autres usines, seraient soit en cours de chantier ou en phase d’étude. Ces efforts ciblent, en effet, un but sublime, celui d’assurer pour le pays, la sécurité hydrique, à l’ombre d’une sécheresse de plus en plus longue. Nous sommes à la fin d’octobre, en pleine automne et nous vivons l’été dans tous ses aspects. De notre part, en tant que citoyens et consommateurs de cette eau, chère et insuffisante, nous devrons nous habituer voire nous éduquer à ne pas gâcher inutilement, ce produit précieux et vital, dont notre existence en dépend grandement… Un destin géographique nous a affectés dans cette région connue depuis longtemps par cette insuffisance hydrique. Et ce, à cause des perturbations climatiques ayant entraîné comme conséquences une flagrante diminution des précipitations, donc, de l’eau. Même les nappes phréatiques ne sont pas épargnées par cette diminution caractéristique du volume de l’eau…



