Le Comité ministériel conjoint de suivi «JMMC» de l’OPEP+, qui s’est réuni en ligne ce mercredi, a convenu d’alléger les restrictions volontaires à partir de décembre. Le comité a confirmé que l'Irak, le Kazakhstan et la Russie ont respecté les objectifs de production et les compensations prévues pour septembre. Ces pays se sont engagés à maintenir cette conformité jusqu'à la fin de l'accord. Les évaluations finales pour septembre seront disponibles mi-octobre, basées sur des sources secondaires. Trois ateliers techniques ont été organisés pour discuter de la surproduction d'août et des plans de compensation. Le JMMC a insisté sur l'importance du respect des ajustements de production convenus et continuera de surveiller les conditions du marché. La prochaine réunion est prévue pour le 1er décembre 2024. Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné que les pays membres de l'OPEP+ ont respecté pleinement les niveaux de production requis, a indiqué un communiqué du ministère. Arkab a assuré que le JMMC a observé avec satisfaction qu'une grande majorité des pays de l'OPEP+ respecte pleinement les niveaux de production requis, tout en soulignant l'importance, pour tous les pays signataires de la Déclaration de Coopération, de poursuivre leurs efforts et de compenser les surplus produit au cours des mois précédents. Arkab a noté une forte volatilité du marché pétrolier depuis le début de l'été, avec des inquiétudes sur la croissance économique mondiale et un ralentissement de la demande, malgré des stocks élevés et un marché bien approvisionné. Il a annoncé que les membres du JMMC ont convenu de rester en contact régulier et de surveiller de près les évolutions qui pourraient influencer le marché dans les prochaines semaines. Par ailleurs, selon le Wall Street Journal, le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, aurait averti que le non-respect des quotas pourrait faire chuter le prix du baril à 50 dollars. En réponse, l'OPEP a publié un démenti sur son compte X. Depuis septembre, les prix du pétrole ont rebondi, passant de moins de 70 dollars à plus de 75 dollars le baril, en raison des tensions au Moyen-Orient après une attaque attribuée à l'Iran contre Israël. L'OPEP+ a réduit sa production de 5,86 millions de barils par jour depuis fin 2022 et prévoit d'augmenter légèrement cette production en décembre.