Il est pressenti probable successeur de Hassan Nasrallah. Qui est Hashem Safieddine?

Qui sera le successeur de Hassan Nasrallah? Après l’assassinat du chef de file, le leader politique allégorique de HezbolLah, tombé en martyr au sud Liban des suites de raids sionistes, la question de sa succession nourrit et alimente les rubriques des médias et des spécialistes des questions politiques géostratégiques au Proche Orient. Sera-t-il de la même trempe, de la même fermeté que Nasrallah? Quels seront ses nouveaux objectifs? Suivra-t-il les traces de son prédécesseur? Depuis deux semaines, les tensions entre le Liban et Israël montent d’intensité et rien n’augure, semble-t-il, que l’apaisement soit pour demain, malgré les appels de la communauté internationale à un cessez-le-feu immédiat autant qu’à Ghaza. Le Hezbollah fait face à un tournant de son histoire. Il devra assurer la transition par la nomination d’un nouveau chef capable de mener son organisation de la résistance à ses objectifs, à savoir la décolonisation d’El Qods, des territoires occupés de la Palestine y compris Ghaza. La période de transition du Hezbollah libanais s’annonce donc palpitante après la mort de son leader emblématique, Hassan Nasrallah. Une figure émerge comme un possible successeur. Il s’agit de Hashem Safieddine. Ce haut responsable du Hezbollah, membre influent de son Conseil exécutif, est depuis longtemps considéré comme l’un des piliers de l’organisation. Proche de Nasrallah dont il est le cousin, Safieddine occupe un rôle crucial au sein du mouvement chiite libanais, supervisant ses affaires internes et entretenant des relations stratégiques avec l’Iran. Une figure influente du Hezbollah Hashem Safieddine. Il est né en 1964 à Deir Qanoun dans le sud du Liban. Il s’est imposé comme une figure centrale au sein du Hezbollah. Potentiel successeur de Nasrallah et étroitement lié à Téhéran, Safieddine est d’ores et déjà pressenti comme la prochaine «terreur» d’Israël. Il ne recule devant rien et ses positions sont d’autant plus fidèles que celles de son successeur. En tant que président du Conseil exécutif, il supervise la gestion interne du mouvement, veillant à l’organisation de ses programmes sociaux et à la coordination des services offerts par le Hezbollah tels que les soins de santé, l’éducation et l’aide aux familles des martyrs. Le Conseil exécutif est également responsable de la gestion financière du Hezbollah, y compris de ses entreprises commerciales et de ses ressources internes.
Mais le rôle de Safieddine dépasse la simple gestion administrative : il est également un idéologue important du Hezbollah. Sa liaison et ses affinités avec l’Iran sont connues. Ce qui lui garantit la continuité de la ligne politique et religieuse du mouvement. Il est aussi proche avec le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), ce qui fait de lui une parcelle de renforcement des relations entre le Hezbollah et l’Iran. Successeur potentiel depuis plusieurs années, Hashem Safieddine est souvent cité comme un possible successeur de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah. Sa position au sein du Conseil exécutif lui confère une autorité sur les décisions internes du mouvement et son alignement avec les intérêts iraniens ; en fait, un candidat naturel pour continuer à diriger l’organisation dans la même direction. Son nom a circulé de manière récurrente, en tant que successeur potentiel, particulièrement dans les cercles diplomatiques et analytiques où l’on anticipe depuis longtemps la nécessité pour le Hezbollah de préparer une transition, en cas de disparition de Nasrallah. Safieddine qui partage la vision stratégique et idéologique de son cousin, est vu comme celui qui pourrait perpétuer l’héritage de la «résistance», tout en maintenant l’alliance avec l’Iran et d’autres partenaires régionaux. Un homme sous sanctions internationales. Le Trésor a souligné son rôle dans la gestion des affaires financières et opérationnelles de l’organisation, y compris son soutien aux activités militaires du Hezbollah en Syrie, aux côtés du régime de Bachar al-Assad. La même année, l’Arabie saoudite a également imposé des sanctions à Safieddine, l’accusant de promouvoir le terrorisme et d’agir au nom du Hezbollah pour déstabiliser la région. Ces sanctions sont révélatrices de l’importance stratégique de Safieddine au sein du Hezbollah et de son influence sur les opérations régionales du mouvement. Un avenir incertain pour le Hezbollah. Ainsi, avec la mort de Hassan Nasrallah, le Hezbollah se prépare à entrer dans une nouvelle ère. La question de la succession est cruciale, car elle déterminera l’avenir de l’organisation. Hashem Safieddine, fort de sa longue expérience et de son rôle central au sein du mouvement, semble être en position idéale pour prendre les rênes de l’organisation et poursuivre le chemin tracé par Nasrallah.


ads