Soudan, le bourbier !

Le Conseil de sécurité des Nations unies appelle à mettre fin aux violences au Soudan, où une guerre civile dure depuis plus de 16 mois. Mercredi à New York, la crise humanitaire a été au centre des discussions. La situation s'est aggravée avec la saison des pluies, et 80 % des hôpitaux sont hors service faute de médicaments. Joyce Msuya, secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, a exprimé des inquiétudes sur une possible intensification des combats à la fin des pluies. Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale pour l'Afrique, a souligné l'importance du respect de l'embargo sur les armes pour résoudre le conflit. Les combats se poursuivent entre les forces armées soudanaises et les paramilitaires dirigés par Hamdane Daglo, exacerbant une crise humanitaire avec des pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments. Au Soudan, l'UNICEF avertit que 3,4 millions d'enfants sont à risque élevé de maladies épidémiques en raison du conflit, des inondations, et d'une couverture vaccinale réduite à 50%. Plus de 70% des hôpitaux dans les zones affectées sont non fonctionnels, aggravant la crise humanitaire. Le président américain Joe Biden a appelé le 17 septembre 2024 les parties en conflit au Soudan à reprendre les négociations pour mettre fin à la guerre qui dure depuis avril 2023. Le général Al Burhan a annoncé sa disposition à mettre fin aux souffrances, suite à l'appel du président Biden pour cesser les hostilités. L’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR) ont exprimé leur ouverture à des solutions pacifiques pour mettre fin à leur conflit de plus de 17 mois. De son côté, Mohamed Hamdan Dagalo, chef des FSR, a confirmé l’engagement des FSR envers les négociations de cessez-le-feu, soulignant que le dialogue est la voie vers la paix et la fin des souffrances pour les civils soudanais.


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