Quand des réseaux sociaux éternuent, les fraudeurs et les tricheurs ne manquent pas assurément à l’appel mais ils seront vite démasqués. Faux diplômes et arnaques sont autant de griefs contre lesquels l’APOCE vient d’alerter aujourd’hui. Il s’agit de l’usage abusif de publicités Facebook cachées. Les messages publicitaires masqués ou illicites font réagir les autorités légales, en charge de lutter contre le phénomène qui commence à prendre des proportions inquiétantes. Une pratique qui a l’air de prospérer, en toute discrétion, ce qui a conduit l’Etat à intervenir énergiquement afin d’y mettre définitivement un terme. Evoluant tel un délit de la cybercriminalité, cette pratique vise à générer des profits au grand dam de la réglementation. Néanmoins, c’est à travers ce qu’on pourrait appeler désormais «cyber surveillance» que l’on peut remonter aux traces de ce phénomène, en dépit du fait que ces pages publicitaires illégales soient souvent cachées ou masquées. Il s’agit vraisemblablement de publicités ciblées, dissimulées sur les réseaux sociaux et dont les auteurs en font une pratique afin de s’adjuger des gains juteux, au détriment de la réglementation en vigueur. L’APOCE vient de monter au créneau pour dénoncer ces pratiques illégales et tirer désormais la sonnette d’alarme face à l’expansion des publicités cachées sur les réseaux sociaux. Tout compte fait, un communiqué publié vendredi 11 avril 2025 vise à alerter et à prévenir contre ces pratiques. Il vise surtout à contourner la réglementation et à promouvoir des services frauduleux en toute discrétion. L’organisation a en effet mis en lumière le cas d’une page Facebook, mettant des publicités sponsorisées et ciblées pour diffuser un message particulièrement inquiétant: la vente et l’envoi de diplômes falsifiés à travers toutes les wilayas du pays. Publié le 25 janvier 2025, l’annonce était invisible aux yeux du grand public, car elle ne figurait pas dans les publications classiques de la page. Mais entre le 24 et le 29 janvier, aucune trace de cette publicité n’était visible, rendant ainsi sa détection très difficile pour les utilisateurs ordinaires ou les autorités de contrôle. Ce genre de pratiques a soulevé l’attention de l’autorité de contrôle compétente, relevant du commerce de même que l’autorité chargée de la régulation. En effet et selon l’APOCE, cette technique de ciblage publicitaire masqué permet à certaines pages, de contourner la surveillance des inspecteurs du commerce ou des instances de régulation locales, tout en continuant à générer des profits illégaux. Ces annonces sont volontairement cachées ou masquées, ce qui rend inextricable voire impossible tout travail de prospection de détection ou d’investigation, tant il va falloir recourir au moyen de technologies avancées telles les applications numériques pour en détecter les traces. Et même dans ce cas précis de publicités cachées, on oserait évoquer le problème délibéré de fraude ou de pratique répressive, ce qui est manifestement sévèrement répressible par la loi. «Le cœur du problème réside dans le fait que l’annonce est délibérément cachée», souligne l’organisation qui dénonce une tentative manifeste de fraude et de contournement des lois. Face à cette dérive, l’APOCE appelle à un renforcement de la cyber-surveillance et à une collaboration plus étroite entre plateformes numériques, autorités locales et institutions judiciaires. L’objectif: identifier et sanctionner rapidement les auteurs de ces publicités illicites, protéger les consommateurs et préserver l’intégrité du marché numérique algérien. La prolifération de publicités dissimulées sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, constitue une menace sérieuse pour l‘intégrité numérique en Algérie. Ces annonces, souvent invisibles sur les pages principales mais accessibles via des outils spécifiques, servent à promouvoir des services illégaux tels que la vente de diplômes falsifiés. Cette pratique exploite les failles des systèmes de modération des plateformes numériques, permettant à des contenus frauduleux de circuler sans entrave. Des offres trompeuses exposent les utilisateurs, en particulier les jeunes, à des conséquences juridiques et professionnelles graves. De plus, ces publicités ciblées échappent souvent à la vigilance des autorités locales, rendant leur détection et leur suppression d’autant plus difficiles. Cette situation souligne la nécessité d’une collaboration renforcée entre les plateformes numériques, les autorités compétentes et la société civile pour développer des mécanismes de surveillance et de régulation efficaces. Face à ces défis, il est impératif de sensibiliser les utilisateurs aux risques associés à ces pratiques et de promouvoir une culture numérique responsable. Des campagnes d’information et des initiatives éducatives peuvent jouer un rôle clé dans la prévention de la propagation de contenus illégaux en ligne.
Prolifération des publicités cachées sur les réseaux sociaux. Attention aux faux diplômes sur Facebook!
- par B.kamel
- Le 13 Avril 2025
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