L’Algérie officielle réagit aux discours antagoniques et haineux, prêchés par certains cercles d’outre mer. Ce janvier de l’année 2025 marque désormais un tournant dans les rapports entre Alger et Paris, au gré d’épisodes sans fin de cabale médiatique, politique incongrue et savamment, fomentée contre l’Algérie. Les autorités algériennes qui ont acquis une expérience dans la riposte diplomatique aux attaques quand il s’agit de l’Algérie et de son peuple, maintiennent le «rouleau compresseur» des diffamations et des désinformations contre l’Algérie. Le premier épisode de cette campagne de dénigrement a été matérialisé par les déclarations provocatrices du ministre français de l’Intérieur sur l’affaire de l’influenceur algérien, expulsé de France et que les autorités algériennes ont refusé d’accueillir au motif que cela relevait des droits et de la souveraineté de l’Algérie. Et comme l’Algérie a choisi la réponse diplomatique, le ministre de l’Intérieur français semble avoir durci les «courses poursuites» contre les influenceurs dont un a été arrêté et condamné par la justice française. Une autre manière délibérée et avortée de vouloir monter davantage la tension déjà suffisamment bouillonnante entre les deux pays et aidée en cela par les allégations de cercles d’obédience d’extrême droite et de la droite dure en France qui ont redoublé d’intensité et ne semblent pas pour autant lâcher prise, allant jusqu’à chercher de «faux prétextes», appelant à revoir les accords sur l’immigration de 1968 et une annulation d’une soi-disant «aide de développement» au profit de l’Algérie, si aide il y avait, bien sûr. Depuis un certains temps, les Français tentent de chercher la «petite bête» aux Algériens, au port de Marseille. Huit contrôleurs auraient été chargés de cette sale mission selon certains médias. Autant d’évènements qui se propulsent au devant de la scène française et qui semblent, aux yeux des observateurs spécialisés des questions algéro-françaises, converger tous vers un seul dénominateur commun: l’Algérie. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a évoqué la relation (tendue) entre l’Algérie avec les anti-algériens mais sans en nommer le pays explicitement. C’était lors d’une allocution à l’ouverture des Assises nationales sur le cinéma, au Centre international de conférences «Abdelatif Rahal» (CIC, Alger), qu’il a évoqué la relation entre l’Algérie et un pays dont les relations vont mal en point. Une situation qui s’est détériorée depuis plusieurs mois alors que le président français, Emmanuel Macron, maintient le suspense et évite toujours de prendre position officiellement sur la «campagne» de l’extrême droite et de son ministre de l’Intérieur, visant l’Algérie. Une raison essentielle qui a conduit le président algérien à choisir la réponse diplomatique intelligente à caractère «apolitique», sans citer explicitement la France. Le président de République dira: «Les évènements qui se déroulent actuellement, sont regrettables. Des gens ignorent tout de l’Algérie, ils ne connaissent pas l’Algérie». Apparemment, c’est une réaction du chef d’État sur l’affaire de l’influenceur algérien qui a été expulsé par la France et que l’Algérie a refusé d’accueillir. Une affaire qui a fait accentuer la crise entre les deux pays. Il faut rappeler que depuis le début de l’année 2025, la crise entre l’Algérie et la France s’accentue. De nombreuses voix de la raison, entre autres Dominique de Villepin, Jean-Luc Mélenchon ou encore Ségolène Royal, se sont démarquées en France du discours ouvertement anti-algérien de l’extrême-droite et de la droite dure. Des figures de l’extrême-droite et de la droite dure française ont même osé proposer de supprimer «la soi-disant» aide de développement à l’Algérie. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a saisi l’occasion pour leur répondre. «Quelqu’un dit, nous leur donnons de l’argent ; un autre dit, nous leur donnons ceci… l’Algérie n’a besoin que de Dieu et de ses enfants», dira-t-il. «Il s’agit d’une grosse fumisterie», a indiqué le 12 janvier une source algérienne à TSA. Cette «aide» s’élève en fait à 600 millions d’euros sur cinq ans, selon France Info. Cet argent ne rentre pas dans les caisses de l’État algérien et est destiné aux universités françaises qui accueillent des étudiants algériens ainsi qu’à prendre en charge les frais de mission d’experts français et bureaux d’études pour arracher plus de contrats… "Il s’agit d’un investissement pour maintenir la place de la France, en lui faisant gagner plus d’argent", a estimé la source algérienne. Dans son discours de ce dimanche, le président Tebboune a tenu aussi à rassurer les "amis de l’Algérie". "Nos amis, nous les rassurons, nous les aimons. Quant à ceux qui nous sont hostiles, c’est leur affaire", a-t-il dit. Il faut noter que de nombreuses voix de la raison comme Dominique de Villepin, Jean-Luc Mélenchon, Ségolène Royal et beaucoup d’autres, se sont démarquées en France du discours ouvertement anti-algérien de l’extrême-droite et de la droite dure. Par ailleurs et lors des Assises nationales sur le cinéma à Alger, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a présenté une vision ambitieuse pour relancer l’industrie cinématographique du pays. Dans son discours, il a souligné que la culture devait être «le couronnement de la dynamique de développement actuel de l’Algérie».
Alors que la polémique continue en France. Tebboune répond aux anti-Algériens
- par B.kamel
- Le 20 Janvier 2025
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