Outre le retour en force du leadership algérien sur la scène internationale, l’ère Tebboune est également marquée par de grands projets dits «structurants» lancés en Algérie. Les grandes réalisations du président algérien, Abdelmajid Tebboune, ne se limitent pas seulement aux programmes et aux projets du développement du pays, aux infrastructures, l’urbanisme ou aux villes mais s’étendent jusqu’à la politique mémorielle, la langue, la diplomatie et la consécration à l’échelle nationale et les investissements aussi bien nationaux et étrangers. Les 60 grands travaux de Tebboune ont contribué à améliorer le vécu et le quotidien des citoyens mais sont en lien étroit avec le développement national. Ils constituent en tous cas la pierre angulaire des 54 engagements présentés par le président à la veille de son investiture. Quels sont entre autres les «Grands travaux» de Tebboune? Comment l’Algérie s’est modernisée davantage en l’espace de six ans seulement alors que dans d’autres pays, la norme est de dix ans au moins?
Depuis son investiture à la magistrature suprême en décembre 2019, le président Abdelmadjid Tebboune a pratiquement touché à tous les secteurs et chantiers importants : infrastructures, aéroports et ports, routes et travaux publics, logements, modernisation des réseaux, constructions de nouvelles villes et de la Grande Mosquée d’Alger, modernisation des villes (Sidi Abdellah) pour ne citer que ces secteurs. De fil en aiguille et ne perdant pas de temps, le président a allié bonne gouvernance et pragmatisme économique. L’un de ses grands travaux lancés concerne la guerre contre les importations fictives ou «non utiles» à l’économie et le renforcement de la concrétisation de l’économie «hors hydrocarbures». Le président a engagé l’Algérie dans une mue profonde, à la hauteur des espérances d’un peuple longtemps en quête de renouveau. Dans un contexte marqué par une crise de confiance inédite entre gouvernants et gouvernés, et par un déclassement de l’Algérie sur le plan international, l’arrivée du chef de l’Etat a marqué le lancement d’une transformation que d’aucuns n’hésitent plus à qualifier de "transformation radicale", tant sur le plan politique, diplomatique qu’économique. Héritier d’un pays réveillé par le mouvement populaire de 2019 et la léthargie institutionnelle des années précédentes, Abdelmadjid Tebboune a, d’emblée, posé les jalons d’une refondation politique: dissolution du Parlement, élections législatives anticipées, intégration accrue de la jeunesse dans la vie publique. En six ans, il a su retisser le lien distendu entre l’Etat et ses citoyens, redonnant une place centrale au peuple dans l’édifice institutionnel. "Le citoyen est une ligne rouge", martèle le président de la République pour une reconquête de la dignité nationale et internationale tant sapée par les pratiques d’un ancien régime. La révision de la Constitution, adoptée par référendum, a consacré de nouveaux équilibres de pouvoir, consolidant les droits et les libertés, tout en affirmant le principe de la souveraineté populaire comme clef de voûte du projet national. Une démarche qui, pour beaucoup, réhabilite le serment du 1er Novembre 1954 et l’esprit d’une Algérie fière de ses racines révolutionnaires, sacralisant les combats héroïques d’hier, mais résolument tournée vers l’avenir. Le pari de l’après hydrocarbures est sans conteste l’un des chantiers majeurs de l’ère Tebboune. Dans un pays longtemps prisonnier de la rente pétrolière, la relance de l’industrie, la modernisation de l’agriculture et le soutien aux exportations hors hydrocarbures témoignent d’une volonté claire: asseoir une économie diversifiée, génératrice de richesses et d’emplois. L’Algérie a retrouvé son lustre, sa splendeur et sa quiétude. Sur le plan économique, le pays affiche un taux de croissance du PIB de 4,2%, une performance saluée par de nombreux analystes et d’institutions financières internationales qui voient là un signe tangible de résilience et de redressement. Parallèlement, les exportations hors hydrocarbures poursuivent leur essor, atteignant près de 07 milliards de dollars, une première historique qui confirme la capacité du pays à amorcer un véritable virage économique et à édifier une économie qui va profiter aux futures générations. La stratégie ferroviaire nationale, érigée en symbole de la bataille pour la relance industrielle, illustre cette ambition. Car gagner la guerre du rail, c’est tracer la route vers l’émergence, la conquête de nouveaux marchés, renforcer la profondeur africaine et tisser une géopolitique de l’interdépendance entre partenaires. Le président Tebboune nourrit de grands espoirs sur les startups, le savoir et l’innovation, les sciences mathématiques et les technologies innovantes comme leviers incontournables du développement durable. La création d’écoles nationales dédiées à l’intelligence artificielle et le soutien accru à la recherche et à l’auto-entrepreneuriat viennent ancrer cette orientation dans le concret, préparant une génération capable de répondre aux défis technologiques de demain. La start-up a été au cœur de ce dispositif comme un levier de reconquête pour les jeunes talents algériens. Sur le plan diplomatique, la voix de l’Algérie a retrouvé sa portée. Fidèle à ses principes immuables, défense de la justice, attachement au règlement pacifique des conflits, respect du droit international, affirmation des souverainetés nationales au détriment de la guerre prédatrice, le pays s’affirme de nouveau comme un acteur de paix et de médiation, une puissance de conciliation dans un monde où les certitudes vacillent et où les grands principes s’érodent. Du Sahel à la Méditerranée, de la question palestinienne à la défense des causes africaines, l’Algérie assume pleinement son rôle de puissance régionale, libre de ses choix et de ses positions. Une posture et un positionnement qui dérangent parfois, car la fermeté du principe secoue le discours ambiant, mais qui consolide sa crédibilité et son image auprès des peuples qui voient en elle un partenaire fiable, constant et respectueux des engagements. Bien entendu, le chemin reste semé de défis, mais force est de constater qu’en moins de six années, l’Algérie a renoué avec l’espoir. Elle avance, portée par la foi d’une jeunesse encouragée à prendre part à l’édification de son propre destin. Le Président reconstruit un Etat en intégrant le citoyen comme acteur de sa propre prospérité. L’Algérie est forte de ses femmes et de ses hommes. Un adage simple, mais qui trouve aujourd’hui un écho tangible dans chaque pas posé sur la voie du renouveau. Dans un environnement international instable, l’Algérie s’affirme, et c’est sans doute là, la plus grande réussite d’un leadership qui se veut à la fois ferme, moderne, pragmatique et profondément ancré dans les valeurs d’un peuple épris de liberté et de dignité.