En valeur marchande telle qu’estimée par le très crédible site allemand transfermarkt, référence planétaire en la matière, le sociétaire de Wolverhampton jouit, actuellement, d’un «prix» de 35 millions d’euros. Sous contrat avec les Wolves jusqu’en juin 2026, mais très courtisé par de plus prestigieuses écuries de la Premier League, l’ancien Troyen pourrait voir sa cote augmenter davantage en vue d’un transfert qui rapportera gros au club dont il défend les couleurs depuis 2021. Dans le meilleur championnat du monde, où les transactions internes atteignent des pics insoupçonnés en raison, notamment, des sommes faramineuses générées par des droits TV records, il est quasi-certain de voir le piston gauche des Verts être estimé à un bien meilleur «prix» que les 35 millions d’euros actuels. L’attaquant de Wolfsburg Mohamed Amine Amoura qui arrive en deuxième position derrière le défenseur des Wolves. Avec une cote évaluée à 22 M€, l’ancien Sétifien est, en cette toute fin d’année civile 2024, le 2ème vert le plus cher du marché, juste devant son compatriote du Stade Rennais, Amine Gouiri, qui rapporterait en transfert quelques 20 millions d’euros. Formé à Lyon et devancé rapidement par une excellente réputation, à la faveur notamment de ses faits d’armes chez les jeunes bleuets des différentes équipes de France des U16 aux U21 (48 buts en 72 sélections), l’international algérien valait pourtant bien 50 millions en 2022 ! Derrière ce trio Aït Nouri-Amoura-Gouiri, arrive au pied du podium le Lyonnais Saïd Benrahma, pour lequel le club rhodanien avait déboursé 14 millions d’euros pour le faire signer et qui en vaut désormais un million de plus, soit 15. Son jeune coéquipier, l’attaquant de l’Eintracht de Frankfurt Farès Chaïbi le talonne de près puisqu’il est estimé à 14 M€, tout comme le Milanais Ismaïl Bennacer qui en valait, néanmoins, 40 en 2020, avant que ses blessures à répétition ne fassent leur effet. Bien que coté à «seulement» 12 millions d’euros, Anis Hadj Moussa a, pour sa part, vu son valeur être multipliée par 3.5 vu qu’il avait été acquis par le Feyenoord Rotterdam pour 3.5 M€ l’été dernier. Sa progression et son ascension lui valent désormais d’être mieux apprécié, aussi bien par son entraineur Brian Priske que par des clubs de Premier League anglaise qui mettront assurément le paquet et bien plus que les 12 millions pour l’attirer sur l’île. Joueur algérien le plus cher de tous les temps avec son transfert à presque 68 millions d’euros de Leicester vers Manchester City, le capitaine de l’EN, Riyad Mahrez, n’en vaut désormais que 9 alors qu’il n’aura « que » 33 ans en février prochain. Bientôt centenaire sous le maillot vert (98 sélections pour 32 buts et 40 passes décisives), la tête d’affiche d’Al-Ahli partage cette «déchéance» avec son voisin de Djeddah, Houssem Aouar, joueur d’Al-Ittihad, dont la valeur marchande culminait entre 55 et 60 en 2020, du temps de sa splendeur européenne avec Lyon. Ramy Bensebaïni (Borussia Dortmund) et ses 7 M€, Ramiz Zerrouki (Feyenoord Rotterdam) qui en vaut 6.5 selon le même baromètre boursier, Badreddine Bouanani et Mohamed Bachir Belloumi (5 M€) ou encore Youcef Atal (4 millions d’euros) arrivent par la suite en bas de classement des internationaux algériens à la plus haute valeur marchande, dans un marché mouvant.
L’année 2024 a enregistré un inversement de l’échelle des valeurs. Aït Nouri, l’Algérien le plus cher au monde
- par Rachid BELARBI
- Le 01 Janvier 2025
- 315 visites

