Accueil » CHRONIQUE » Pour un nouveau partenariat avec l’UE

Pour un nouveau partenariat avec l’UE

L’Algérie remet en question l’Accord d’association avec l’Union européenne, le jugeant déséquilibré et favorable à l’UE, une position partagée par les analystes économiques locaux. Le pays réclame une révision de cet accord, mais se heurte à la réticence de l’UE. Le président Abdelmadjid Tebboune a exprimé ce mécontentement lors de discussions avec des dirigeants européens, reprochant à l’UE de ne pas avoir respecté ses engagements. En effet, lors d’une rencontre organisée par la délégation de l’Union européenne en Algérie et l’Agence algérienne de la promotion des investissements sur « le climat des affaires en Algérie », le chef de mission adjoint de l’ambassadeur de la délégation de l’UE en Algérie, Simone Petroni, a rappelé que les deux parties (UE et l’Algérie) « œuvraient pour la révision de l’accord d’association signé entre elles, dans le but d’en faire un outil puissant pour renforcer le partenariat bilatéral et promouvoir la coopération basée sur le principe du bénéfice mutuel ». Le diplomate européen a mis en avant l’importance de cette rencontre entre les représentants des organes diplomatiques de l’UE, le ministère du Commerce, des affaires étrangères et la communauté nationale à l’étranger, parlant même d’une «nouvelle coopération entre l’UE et l’Algérie». Les investissements de l’UE en Algérie n’ont représenté que 5% des échanges commerciaux bilatéraux entre 2005 et 2022, totalisant seulement 13 milliards de dollars. Cette situation appelle à une révision en profondeur. L’Algérie demande une révision clause par clause pour un accord équilibré. Sur dix ans, les exportations hors hydrocarbures ne totalisent que 14 milliards de dollars, contre 220 milliards de dollars d’importations de l’UE, entraînant d’importantes pertes douanières. Réclamée depuis des années, cette révision marque le renouveau des échanges bilatéraux. Arezki Yahiaoui, du ministère algérien des Affaires étrangères, appelle à une intensification des investissements de l’UE en Algérie. Les investissements actuels, inférieurs à 13 milliards de dollars depuis 2005, représentent seulement 5 % des échanges commerciaux, dépassant les 340 milliards de dollars. Les experts algériens soulignent depuis 2005 le déséquilibre des exportations hors hydrocarbures, jugé défavorable pour l’Algérie.

À propos B.nadir

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés *

*

x

Check Also

Le prix du pétrole ne baissera pas…

Les cours du brut WTI ...

Les Sionistes ne veulent pas de la paix !

L’armée israélienne a annoncé avoir ...

Le vaccin AstraZeneca fait encore polémique !

Les récentes révélations concernant les ...

Terres rares, un autre atout pour l’Algérie !

Le ministère de l’Énergie et ...

La CPI proteste contre les menaces!

La Cour pénale internationale a ...