C’est, en fait, le volume des exportations qui déterminerait la bonne santé d’une économie…Il faut voir pour croire, les volumes des exportations des pays classés très forts sur le plan économique, tels que le japon, l’Allemagne, la France et la chine, entre autres. Certes, ce n’est pas facile de se faire une place respectable sur l’échiquier acharné du commerce international, mais quand il existe des gens, des fonctionnaires et des responsables qui pensent aux intérêts du pays tout juste un peu plus qu’à leurs poches, tout pourrait devenir facile. C’est difficile de se démettre de la mentalité rentière qui aurait fini par s’enraciner dans les esprits de beaucoup d’Algériens. Renflouer les caisses de la vente, du pétrole et du gaz. Le maximum à faire, c’est d'importer tout ce dont on aura besoin. Du blé français ou canadien aux cure-dents qui nous sont importés de la lointaine Chine populaire, en passant par la chiffonnerie, des vêtements et chaussures usagés. Voilà finalement, ce que c’est l’économie rentière des politicards bras-cassés. C’est-à-dire, ceux qui ont tout le temps opté pour les solutions faciles. Notamment, quand le choix des pays fournisseurs se fait grâce à des pots de vins qui sont directement versés dans des comptes étrangers. Avec le bon choix de restructurer le commerce extérieur dans un ministère autonome et le détacher du commerce intérieur, il sera très possible que l’exportation de nos produits vers d’autres contrées pourrait bien s’épanouir et s’imposer au milieu de cette opiniâtre chevauchée. Pour bien exporter, il faudrait d’abord, apprendre à connaître l’art et la manière y afférents à ce bouillonnant monde plein de ruses et de stratagèmes. Dire cela autrement, c’est de former nos cadres à savoir tenir tête dans le monde du commerce international. Le but, c’est de sortir un peu de la traditionnelle exportation du duo hydrocarbures et la datte Deglat Nour… Nous avons appris très récemment et avec grand plaisir, que pas mal de nos produits manufacturés et autres produits agricoles ont été vendus avec succès à l’étranger. C’est un départ très encourageant pour un pays qui vient juste de prendre conscience de sa vraie valeur. Un pays longtemps submergé par la vente des hydrocarbures et la politique de « pétrole contre nourriture». Pourquoi? Parce que les anciens politicards préféraient surtout les sentiers courts et les raccourcies. L’endurance et les chemins longs et sinueux leur faisaient gravement défaut. D’ailleurs, il n’y a pas un investissement plus rentable que de fonder une société dite d’import-export, où le mot export n’est qu’une façon de parler, voire un pendentif…