La prudence n'est plus de mise sur les routes

Le laisser-aller laisse tout aller, même le cœur. Louise Vilmorin

Nous avons à plusieurs reprises, mis en garde contre le laisser-aller devenu une seconde nature, chez pas mal d’algériens. La tragédie ayant eu lieu, avant-hier, sur le pont de l’oued el Harrach n’est qu’un exemple parmi d’autres qui seraient constatables à chaque coin. La question primordiale que l’on devrait se poser à première vue, c’est pourquoi l’on n’arrive pas toujours à trouver une solution radicale et durable au problème éternel de l’oued El Harrach. Ce point noir affiché depuis que ce cours d’eau naturel a été transformé en conduit «de plein air» pour les eaux usées et infestées… Puisque, ce cours d’eau n’est plus ce qu’il a été, depuis que le monde est monde, pourquoi donc ne pas le supprimer une fois pour toute et le remplacer par des buses souterraines. Où sont-ils, les hauts responsables de l’environnement, en vue de proposer et trouver les solutions qui s’imposent. Le drame n’a pas eu lieu dans une ville de l’intérieur laissée pour compte, mais plutôt dans une commune environnante de la capitale du pays. D’habitude, le laisser aller, le relâchement disciplinaire laissent toujours dans mon pays des drames, des morts et des larmes. C’est quoi la solution ? La solution, c’est mener à bien une croisade sans répit contre toute sorte de relâchement dans l’exercice des administrations de l’Etat.. C’est l’impunité qui aurait encouragé le laisser aller constatable partout ! Il faudrait se comporter avec sérieux, dévouement et détermination, exactement comme l’on avait fait avec le terrorisme sanguinaire dans les années 1990. Le chauffeur du bus ayant généré le drame d’el Harrach savait pertinemment qu’il n’est pas dans un pays où la discipline est de rigueur. L’Algérie en a marre de ces comportements suicidaires qui après quelques jours de tintamarre sur les réseaux sociaux et dans les médias vont finir dans la corbeille de l’oubli total… nous avons abordé un cas en exemple, afin de traiter un phénomène nuisible ! Celui du désordre qui caractérise la vie et les relations publiques. L’ordre et la discipline dans une société, ça se cultive et ça se sème… mais apparemment, les autorités politiques du pays sont plutôt enclines à rendre disponible la bouffetance, des médicaments et autres produits et services de nécessité…, tout en négligeant l’aspect de la discipline citoyenne civile et du respect des lois et des règlements….


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