La Banque mondiale, le FMI ainsi que des rapports, émanant de la Central Intelligence Agency (CIA) américaine, sont unanimes quant aux performances que connaît l’économie algérienne. Même s’il reste beaucoup de choses à faire et trop de tares à réparer pour atteindre les cimes rêvées, de toute façon, l’économie algérienne serait, dans la bonne voie. La somme de ce progrès sera moissonnée d’ici quatre ou cinq ans, à condition de ne pas perdre les pédales en plein chemin. Il ne faudrait, surtout pas croire, dur comme fer, que l’on soit arrivé à destination. Le chemin est long, le but est encore loin, les embûches et les peaux de banane, ça ne manque pas, chemin faisant… Le système économique algérien aura besoin de l’instauration d’un service de sécurité spécialisé en affaires économiques qui sera chargé spécifiquement de protéger l’économie algérienne, de la main étrangère, comme de la main intérieure. D’ailleurs, sans la main intérieure, l’étrangère ne peut pas applaudir. Vous vous rappelez tous du massacre qu’avait subi le réseau industriel algérien, réalisé avec bravoure et défi, à l’époque du regretté président Boumediene. Ce réseau industriel a été taillé en pièces par les ennemis de ce pays à la faveur de l’étranger, à commencer par le fleuron de ce défi. Il s’agit du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Ce complexe avait à lui seul une longue et tragique histoire à raconter où le politique, l’économique et la haute trahison se trouvaient réunis dans un seul et volumineux dossier. Afin que ce genre de trucs ne se répète plus, il aura fallu que l’Etat mette en place un système de protection, en vue de parer contre les éventuels crimes qui pourraient être commis dans le système économique national… La concurrence économique mondiale est si acharnée que les coups bas et les plus vils machinations deviennent des réflexes normaux. Les jalousies, les envies et les concurrences malhonnêtes sont légion dans le monde de l’économie… donc, il faudra faire le nécessaire pour se maintenir en place respectablement parmi les grands de ce monde. Le nouveau régime en place, depuis 2020, parait vouloir donner un bon élan à l’économie nationale et au développement de manière générale. Les dernières performances dont sont témoins des instances internationales crédibles, ne sont en fait qu’un pas pour commencer les mille pas, menant à la grande réussite. Ce sont les petites réussites, réalisées çà et là, qui vont converger vers la grande réussite finale. Saluons et continuons.
La B.M. reconnaît la solidité de l'économie algérienne
- par A. Benabdellah
- Le 15 Décembre 2024
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