«C'est l'Algérie qui a fait de moi un homme». Le grand militant Nelson Mandela
Par honnêteté, reconnaissance et gratitude, Mandela avait déclaré: «C'est l'Algérie qui a fait de moi un homme». Cette phrase est restée gravée dans la mémoire de tous les hommes libres sud-africains et de tous les hommes libres sur tout le continent africain. L'Algérie a été le premier pays visité par Mandela après sa libération. En novembre 1964, l'Université d'Alger décerne un doctorat honorifique en littérature au militant sud-africain Albert Lutuli. Ce dernier à son époque, un grand militant de l’antiapartheid, mort assassiné par le régime raciste de Pretoria dans des circonstances qui restent toujours inexpliquées. Cette petite ébauche, c’était pour se faire une idée que l’Algérie et l’Afrique du Sud avaient, depuis belle lurette, tissé des très bonnes relations, sur la base de l’anticolonialisme et l’antiracisme et ce, avant même l’émancipation de ce grand et riche de la mainmise de l’idéologie raciste. Depuis l’abolition des lois racistes en 1991 et les changements qui ont eu lieu dans ce pays, l’Algérie avait rétabli ses relations diplomatiques avec ce pays, déjà rompus pendant toute la période du régime d’apartheid (1964-1991) (d’ailleurs allié numéro un de l’entité sioniste en Afrique). Depuis la fin de ce régime et la visite de Mandela en Algérie (sa première sortie hors du pays depuis sa libération en 1990, après 26 ans de détention politique), les relations entre les deux grands pôles politiques et économiques de l’Afrique ne faisaient que d’aller du mieux au meilleur. L’actuelle visite du président sud-africain en Algérie pourrait être considérée comme une nouvelle étape très prometteuse visant à profiter au maximum en exploitant à bon escient ces bonnes relations. Hormis les relations bilatérales et les intérêts réciproques, les deux puissances africaines vont se pencher sur la situation qui prévaut sur le continent africain, qui déjà laisse à désirer. Il y a une bonne intention de reconsidérer la géopolitique africaine à l’ombre des changements planétaires qui se pratiquent à l’insu d’un milliard et demi d’africains qui continuent toujours à subir les événements internationaux au lieu d’en être des acteurs … Les Africains auront besoin de se faire une idée positive et optimiste sur leur valeur sur le plan mondial, en tant que continent riche et puissant, capable de beaucoup de choses ..C’est fini la condition éternelle de «la tarte» à partager entre les grandes puissances de la terre.