«Les bonnes choses prennent du temps, mais les grandes choses nécessitent de la persévérance»
Ce sont les bons comptes qui font les bons amis… disait-on! Que ce soit en politique ou dans les relations personnelles, cette maxime demeure toujours bonne et d’actualité. Votre partenaire économique va être obligé de vous respecter, tant que vous ayez du respect pour vous-même et une vigilance accrue à ce que vos intérêts soient préservés. Il y a des guerres militaires qui se font avec des armes, mais attention! Il y a également des guerres économiques qui se font sans armes et sans hostilités apparentes. Mais, avec des coups bas, avec les stratagèmes les plus odieux. J’ai fait tout ce baratin pour qu’enfin j’essaie d’insinuer que les accords de partenariat avec l’Union européenne de 2005 ont été un fiasco pour nous, pour la partie algérienne. Cette situation honteuse, inspirant déception et regret, a été la conséquence logique d’une tricherie de la part des négociateurs algériens qui n’ont pas été à la hauteur de cette mission patriotique. Enfin, c’est juste pour éviter de dire que la cause a été trahie. Sinon, comment donc devrait-on expliquer ce douloureux coup de revers? La prochaine année 2025, nous allons fêter le 20ème anniversaire de l’entrée en vigueur des accords d’association avec l’Union Européenne. C’était le couronnement de deux bonnes années de négociations, sans répit. Tous les connaisseurs en matière d’économie et de commerce international sont unanimes quant au fiasco subi par l’Algérie durant 20 ans. Nous sommes en train de juger les aspects apparents de ces accords et les résultats conséquents. Quant aux réalités intérieures, le lobbying, les coulisses et les identités des négociateurs ayant représenté l’Algérie dans cette mission délicate, nous n’en avons encore pas pu en avoir des informations crédibles, du moment qu’en Algérie, personne n’est appelé à rendre compte sur ses missions accomplies au nom de l’Etat et du peuple algériens. Ainsi, tout le monde est déjà immunisé par l’inexistence de lois ou de traditions politiques faisant exiger des comptes à ceux qui négocient les intérêts de l’Etat algérien au nom du peuple algérien. Aucune commission parlementaire n’a été formée en vue d’interroger sur cette débâcle économique et diplomatique. Le Président de la République avait promis une révision des accords en question de 2005, en procédant à des nouvelles négociations avec la partie européenne (française en réalité) en vue d’arriver à des accords plus profitables pour l’Algérie.