Les grandes performances réalisées par l’Algérie dans le domaine de l’agriculture seraient devenues sujet à débat au niveau des instances internationales. Des enquêtes journalistiques ont été déclenchées en vue de connaître le secret de ce défi qui a été relevé, avec stratégie et abnégation. Cela n’était pas réalisable sans de grosses enveloppes qui ont été engagées en vue de donner une bonne relance au monde rural, longtemps laissé pour compte. Le plus important dans ce défi, c’est bien l’agriculture industrielle réalisée dans de grandes étendues au niveau des steppes et du grand Sud. C’est là qu’a eu le grand pari gagné du blé et des céréalicultures. C’est ainsi que le gouvernement algérien estime et après les encourageantes performances réalisées, ces dernières années, mettre fin à l’importation du blé d’ici 2028. Et si cette promesse d’ici là se concrétise, nous serons, et avec une solennelle fierté, à l’abri de toute forme d’insécurité alimentaire. Il faudrait savoir qu’il y a seulement une décennie, personne ne voulait s’engager dans un plan national visant à relever le secteur agricole de son long hiver. C’était l’époque des solutions faciles ! Pourquoi donc se tracasser alors que le blé est à portée de main. Pour huit cents millions d’euros, l’on pourrait passer une année impeccable avec du blé «à la française». Aussi à gogo au point de permettre à tous les algériens de manger du couscous à satiété. C’est le trajet d’un céréalier qui part de Marseille vers Alger, qui sera à destination au plus tard dans trente heures. La rente faramineuse en provenance de la vente du pétrole et du gaz a permis aux hommes politiques de cette époque de s’acheter tout avec de l’argent y compris les esprits malhonnêtes. L’argent facilitait tout, sauf peut-être, à penser à développer ses propres atouts agricoles. Il était insensé qu’un pays avec la superficie d’un continent n’arrive pas à se suffire et s’assurer sa propre alimentation, notamment, son propre blé, le premier et indétrônable dans le hit-parade des produits de consommation. La victoire ce n’était pas uniquement parce que l’Algérie avait réussi son pari, encourageant d’autres performances... La victoire, la vraie, c’était, surtout sur ces malhonnêtes politicards qui ont toujours triché, en nous tenant dépendant des pays étrangers, hypothéquant ainsi notre sécurité alimentaire.