Mostaganem. Des activistes politiques suédois en soutien à la juste cause du peuple sahraoui

L'Association de la Presse de la wilaya de Mostaganem (APM) a accueilli, au cours de cette matinée, un groupe d'activistes suédois qui militent pour la juste cause du peuple sahraoui, lequel se bat pour la libération de son territoire, le Sahara occidental, occupé par l'expansionnisme abject de la monarchie absolutiste et dictatoriale marocaine. Dans sa folle course d'expansionniste, entamée entre 1920 et 1926, par l'annexion du Rif, le Makhzen a récidivé une nouvelle fois avec la "marche de la honte", en faisant un "hold-up historique" d'un territoire libéré de l'Espagne, par les autochtones sahraouis qui le réclament depuis 1975, à corps et à cris. À cet égard, le groupe des trois militants activistes politiques, notamment Benjamin Ladra, Sana Gotby et Leif Eriksson, appartenant à l’ONG «Solidarity Ristng», accompagné d'un traducteur, ont animé une conférence de presse pour s’exprimer sur leur combat contre la dernière colonie du continent africain. Les dits activistes suédois ont déclaré avoir visité avec beaucoup de difficultés, le Sahara occidental occupé et ont constaté des aberrations provenant d'une corruption généralisée, orchestrée par les pouvoirs marocains. Ils ont ajouté qu'en plus de la corruption généralisée, les agents des forces de sécurité du Maroc exercent une pression insoutenable sur tous les étrangers qui s'intéressent au Sahara occidental et beaucoup, disent-ils, ont fait l'objet de menaces qui les ont obligés à fuir le Maroc et le Sahara occidental. Selon leur déclaration, ils estiment que le problème du Sahara est très compliqué par l'implication de la France et de l'Allemagne qui ont trouvé beaucoup d'intérêts à plusieurs niveaux surtout avec les cupides perspectives d’exploitation des richesses du Sahara Occidental. De ce fait, ces pays européens soutiennent le régime du Makhzen et ce, d'autant plus que la France, membre du Conseil de sécurité de l'ONU, met son véto à toutes les voies menant à l’autodétermination du peuple sahraoui. Ensuite, ajouteront-ils, le Makhzen exerce des pressions sur ces gouvernements, par des moyens de chantage politique et le dernier était l’usage du logiciel «Pegasus» qui a défié la chronique juste pour barrer la route à la solution légale et légitime de la question de l'indépendance de la dernière colonie d’Afrique. Ces activistes ont parcouru, pour la cause sahraouie, 26 pays depuis le début de leur combat. Cette ONG projette organiser une conférence internationale, l’année entrante, au niveau des camps de réfugiés de Tindouf, invitant toutes les instances militantes internationales à continuer à défendre le droit de ce peuple opprimé. À noter que ces militants suédois en question ont démarré leur matinée, ce jour, par une conférence sur la situation du Sahara occidental et la politique mafieuse du Makhzen qu'ils ont animée devant des universitaires de la faculté des sciences juridiques et administratives de Salamandre, relevant de l'université de Mostaganem.