L'enfant au cœur de la politique de l'Etat

L’enfant d’aujourd’hui, c’est l’homme ou la femme de demain. Je crois que c’est un axiome qui n’a nullement besoin d’être démontré. Pour que cet homme ou cette femme soient des citoyens serviables pour l’Etat et la nation, il faudrait les former les éduquer, leur inculquer des principes et des fondements qui vont leur servir de moyens, afin de devenir des citoyens positifs voire constructifs au service de l’Etat et du peuple. Et, c’est ainsi que le gouvernement actuel a fait des problèmes de l’enfant algérien une préoccupation majeure. Il se pourrait bien que la prise en charge de l’enfant soit le long du parcours semé d'embûches, de tares et d’insuffisances. Et c’est normal ! Les gens malhonnêtes et les fonctionnaires manquant gravement d‘intégrité sont partout. Hormis cette pertinente question, l'État est en train de faire le nécessaire. L’investissement dans les générations futures se fait suivant une stratégie bien définie, répondant à des principes majeurs sur lesquels l’Etat algérien a été édifié dès sa renaissance en 1962. C’est une stratégie qui repose sur une harmonieuse union entre l’originalité de ce peuple (ses langues, ses cultures, son héritage historique millénaire) et les grandes réalisations de la modernité. Entretenir l’enfant algérien, c’est également le tenir loin de toutes les idées, de tous les dogmes et toutes les idéologies extrémistes prônant la violence et le rejet du semblable. Sans omettre, par la même occasion, les manipulations douteuses en provenance des puissances criminelles étrangères. Former l’enfant sur les principes de la solidarité, de la citoyenneté positive et sur la démocratie participative se heurte constamment aux idées sociales préconçues, qui auraient envenimé la mentalité du citoyen, en impactant son style de vie. Généralement, l’enfant reçoit son éducation de trois sources : d’abord avant tout le cercle familial, à savoir donc comment serait ce cercle familial ! Ensuite, il y a la rue qui participe grandement au modelage de la mentalité de l’enfant : un enfant ayant grandi dans une cité résidentielle où ne vivent que des cadres et gens cultivés et instruits ne sera jamais comme un enfant ayant évolué dans un bidonville des zones d’ombre. En troisième position vient l'École et l’instituteur. C’est à l’École, justement, que l’on va essayer d’équilibrer les différences et d’ajuster les écarts. Et c’est là en principe que l’Etat va tenter de récupérer l’enfant afin d’en faire ce qu’elle en souhaite. Ce sont 8.681.000 enfants scolarisés. C’est presque toute la population de l’Algérie l’année de son indépendance.


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