Certains taxis et bus à Oran ne méritent pas leur nom. Ils sont si sales et crasseux que l’on n’a pas envie d’y monter de peur d’en sortir avec des vêtements aussi sales que les sièges. En effet, quand vous commettez l’erreur de taper sur les sièges avant de vous asseoir. C’est une poussière âcre qui vous accueille. C'est vraiment dégueulasse une situation qui ne reflète en rien le statut de service public inhérent au transport des personnes. La qualité de l’accueil qui se base sur la propreté et la courtoisie est loin d’être une préoccupation chez certains taxieurs heureusement pas tous. Le constat est sans appel, nos (taxis et bus) sont très sales à l’intérieur comme à l’extérieur. Ou que vous alliez une triste image s’offre à vous, des bus sont drapés d’une couche de saleté cumulée des semaines durant. Que ce soit en zone urbaine ou rurale, le parc automobile assurant le transport public souffre d'opérations d’entretien.
Les usagers ne cachent pas leur inquiétude quant aux risques omniprésents qu’ils encourent. A l’extérieur comme à l’intérieur, franchement certains taximen et transporteurs de bus gagneraient à faire un effort surtout que le taxi et le bus parfois sont le reflet de la vérité d’une ville. Pour preuve, quand un étranger quitte l’aéroport ou le port, sa première préoccupation c’est de prendre un taxi pour rejoindre sa destination. Et du coup, il peut se faire une idée du pays d’accueil à travers le taxi qu’il aura emprunté. Donc, pour sauvegarder l’image de notre pays, faisons parfois un effort de propreté.
Car nous sommes nombreux à emprunter quotidiennement les transports en commun. Avion, train, bus et taxi facilitent nos trajets. Cependant une fois à bord de ces moyens, il serait préférable d’éviter une zone bien particulière, à en croire un microbiologiste. Cet endroit insoupçonné serait en réalité un véritable nid de bactéries. Faut-il aussi un décret pour nettoyer nos bus et taxis?
Quand les moyens de transport sont un danger pour la santé publique. Un constat est sans appel
- par Youcef. Chaibi
- Le 19 Novembre 2024
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