Les journalistes payent le prix fort à Ghaza

72 des 99 journalistes et employés des médias tués dans le monde en 2023 sont morts "dans des attaques israéliennes sur Gaza", où l’entité sioniste est en guerre d’agression contre les résistants palestinien de Ghaza. Il s'agit de l'un des pires bilans dressés chaque année par le Comité de protection des journalistes (CPJ). Cette association basée à New York, financée par des dons privés et qui dénonce depuis 40 ans les meurtres, emprisonnements, violences, censures et menaces contre les journalistes. Elle dénombre en outre dans son rapport annuel une hausse de 44% sur un an du nombre de professionnels de la presse tués sur la planète. C’était tout le temps comme ça, depuis l’émergence des guerres modernes. Apres les victimes des peuples agressés, ce sont les journalistes et les gens des medias qui payent le prix, en nombre de morts et de blessés. Parfois, c’est, tout bonnement, la prison, les menaces ou les enlèvements que les journalistes subissaient. Même dans les pays occidentaux où la question des droits de l’Homme de la liberté d’expression et la dignité du citoyen sont de rigueur, un journaliste anglais, américain ou français, n’a plus la même valeur lorsqu’il est tué en «terre sainte» par les juifs. C’est à dire, que sa mort ne va pas provoquer le tollé médiatique habituel. «A quelque chose malheur est bon» disait le vieux dicton. L’un des aspects positifs dans le conflit de Ghaza, c’est qu’il aurait réussi à mettre à nu l’hypocrisie internationale et la lâcheté des incapables régimes arabes et islamiques. Nous avons pu regarder le vrai visage de l’ordre mondial et la foutaise du droit international. Suite à la guerre de Ghaza, nous avons appris une chose très importante, que le faible n’a pas droit de cité dans cette jungle humaine. Vous êtes faible, et bien vous êtes «out» !!… les arabes par exemple – ou plutôt les régimes arabes- par faiblesse et par soumission, ils ont, tout le temps misé sur les puissances de l’ordre mondial en vue de trouver une solution juste et durable pour le martyre du peuple palestinien. Ce «rêve éveillé» qui traine depuis des décennies, sans que le peuple victime, puisse se voir restituer ses droits. Les «gardiens du temple mondial», des droits de l’Homme et de la justice internationale ne veulent pas qu’il ait une solution juste et durable au problème palestinien, pour la simple raison que cela ne s’accorderait pas avec leurs intérêts vitaux.. En même temps, ils vont se montrer extrêmement agressifs, le moment où vous déciderez d’arracher vous droits par la force.


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