Effectivement, le pouvoir d’achat deviendrait une rude épreuve quand l’Etat de droit est mis à l’épreuve …Cela voudrait tout simplement dire que quand l’autorité de l’Etat est confirmée sur le tas, il n’y aurait jamais une question d’épreuve qui se manifeste. Les choses couleront telles les eaux d’un fleuve qui se dirige, tranquillement et sans problèmes vers l’embouchure. L’épreuve se manifeste, justement, quand il y a quelque part des forces et des intérêts qui s’opposent et s’affrontent. Le schéma serait le suivant : D’une part, un pouvoir politique sur place préoccupé par les droits et les intérêts de ses citoyens, boosté par des missions et des prérogatives Constitutionnelles, de l’autre, des réseaux mafieux ayant fait main basse sur les potentialités économiques du pays. Ils sont prêts à incendier le pays afin de défendre leurs intérêts. Aucune réforme économique ne serait possible sans soumettre ces gangs aux lois et aux règlements de la république. Cette pègre, non seulement détiendrait en main tous les mécanismes, notamment, «officieux», et avec les deux tiers de l’activité économique du pays. Au cours des trente dernières années, ces réseaux se sont renforcés et ont réussi, moyennant de corruption, à lancer des tentacules dans toutes les administrations de l’Etat algérien. Ainsi, ils seraient devenus imprenables et hors de l’autorité des pouvoirs publics…ils seraient devenus un faux Etat dans l’Etat… ce qui est remarquable, depuis un certain temps, est que l’Etat algérien et à sa tête le Président de la république, depuis sa réélection à la haute magistrature du pays, tente de mettre de l’ordre, dans le secteur d’une économie infectée par les réseaux de l’informel. L’avantage du chef de l’Etat, c’est qu’il est un vieux routier de l’administration algérienne, où il aurait passé une soixantaine d'années. Il connaît donc tous les arcanes et les rouages de ce système. Les folies engendrées par cette situation macabre ont directement influé sur le pouvoir d’achat du citoyen. Il a fallu réagir à l’endroit de ce grand dysfonctionnement avant qu’il ne soit trop tard. Il n’y a ni magie ni superstition là-dessus ! Il n’y a que de la logique, du bon sens et chemin sans détours vers la réussite, le confort et la stabilité. En vue d’atteindre ce rêve, il faudrait miser sur la mise en place d’un authentique Etat de droit. C’est quoi au fait, un État de droit ? C’est un État de citoyenneté où toutes les relations et tous les rapports entre personnes morales ou physiques sont régis par les lois et les règlements et non par la corruption...