En cette fin d’année 2025, enfin la pluie et le froid sont de retour à Oran après un temps de «disette» de longue durée. L’affermissement du climat de ces derniers jours, même s’il parait en tous points de vue bénéfique aux yeux de la population locale qui a sauté de joie à la vue de la grêle de neige, n’a pas moins suscité quelques appréhensions quant à la vulnérabilité de l’habitabilité de certains territoires même si Oran se distingue par une l’inexistence de l’élévation du niveau de le mer et par conséquent, est à l’abri du risque d’érosion du littoral. Beaucoup a été dit à propos notamment de l’extrême sensibilité des constructions érigées en bas de montagne ou sur terre, les indices de vulnérabilité de certaines constructions à Oran ayant montré de tous temps que les Planteurs sont classés «sites à risque». Sitôt les pluies abondantes en retour, les dépositaires des recours des Planteurs, «non concernés par les derniers relogements», commencent à manifester une sérieuse préoccupation, concernant les difficultés d’adaptation avec ces revirements climatiques et tout ce que suppose comme fortes pluies et leurs corollaires: les risques d’inondation et de glissement de terrain. Les pouvoirs publics locaux qui ont parfaitement pris en considération cet aspect important de vulnérabilité des sites dits illicites de construction, comme celui des Planteurs, ont de tous temps mené des opérations de relogement ou d’évacuation des familles, au vu d’abord des difficultés d’aménagement de ce type de sites illicites et ensuite, afin d’éviter aux occupants des habitations vétustes des risques divers dont celui des inondations. Le cas des dépositaires de recours non retenus dans la liste au niveau de ce site classé illicite, est assez énigmatique. Les dernières fortes précipitations les ont fait réagir. Ils ne cessent pas depuis d’effectuer des allers et retours au niveau de l’APW, cherchant un dénouement à leur problème. Certains d’entre eux diront qu’ils «ont habité dans ces lieux depuis plusieurs années et n’ont jamais été jusqu’ici relogés». Un élu de l’Assemblée, au fait du dossier, confirme sur ce sujet que «le sort de ces familles dépend aujourd’hui de la décision qu’aurait à prendre le wali». Pour sa part, la Commission de wilaya, présidée par le chef de l’exécutif de wilaya, intensifie ces dernières semaines ses réunions pour l’étude des recours déposés par les demandeurs et l’examen des justificatifs et critères apportés dans des dossiers de logement social comme les revenus mensuels, la date de résidence à Oran, etc... L’élu en question ajoute que les autorités locales sont décidées à «instaurer la transparence et l’équité dans sa stratégie de relogement des familles de l’habitat précaire et dans les distributions de logement social».
Concernant certains recours non retenus dans les Planteurs, il dira que le problème ne dépend pas de nous, du fait, a-t-il expliqué que «tous les dossiers déposés à notre niveau ont été étudiés et traités».
Planteurs. Les intempéries font réagir certains dépositaires de recours
- par B.kamel
- Le 26 Décembre 2025
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