Le produit algérien a la cote

Ce n’est pas impossible de voir le produit «made in Algéria» coté à sa juste valeur... Il suffirait donc de rassembler les conditions indispensables et se mettre au diapason des normes en vigueur dans les pays avancés. Seulement, avant de penser à conquérir des marchés «extramuros», il faudrait s’imposer sur le marché local intérieur. Et avant de penser à la conquête des marchés, il faudrait avant tout conquérir les esprits et les mentalités un peu tordus… Par mentalité, je voudrais insinuer les préjugés –un genre de microbe psychique- collés dans les esprits de pas mal d’Algériens, à l’endroit de tout produit fabriqué en Algérie. Donc, il a fallu du temps pour voir infléchir l’effet abject de ces préjugés et constater une réconciliation de l’Algérien avec les produits «made at home». Le gros problème ayant généré ce genre de mentalité infecte, c’est la concurrence mondiale acharnée dont les rivaux pourraient recourir aux méthodes les plus machiavéliques possibles dans l’unique but d’imposer leurs produits. Il y a un siècle de ça, le monde était divisé en deux catégories ceux qui produisent et font écouler leurs marchandises sans problèmes et ceux qui achètent et consomment. Actuellement, les industries avaient envahi tous les pays du monde. Même les pays, autrefois affreusement sous-développés, sont devenus des pays plus au moins industrialisés, en essayant de monter la vertigineuse vague de la concurrence mondiale. C’est justement, dans ce climat économique mondial caractérisé par une «lutte» sans merci que l’Algérie s’était mise sur le piédestal afin de se frayer un chemin qui lui revient de droit dans ce cafouillage planétaire. Pour y arriver, sain et sauf, il faudra donc, mettre au point une stratégie industrielle efficace, faisant partie d’une stratégie économique globale. Cela s’appelle agir en connaisseurs des exigences et des circonstances des marchés intérieurs et extérieurs, notamment un marché intérieur complètement à la merci «des envahisseurs» étranges. Cependant, cela ne serait pas une chose facile de détrôner cette présence étrangère, ayant envahi le fond et le comble. Toutefois, cette présence étrangère pourrait, en quelque sorte, avoir un aspect positif… C’est celui de booster la production nationale à se perfectionner et à s’ajuster par rapport à la bonne qualité de la production importée, régnant sur le marché intérieur. Les bons résultats réalisés jusqu’à maintenant, vont ouvrir notre appétit, pour d’autres exploits et d’autres performances. Il suffirait donc, de croire en soi et ensuite vouloir…. Et cela finirait par pouvoir !!!


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