Malgré la production aquacole. Les prix des poissons pêchés «hors de portée» à Oran

Comme le ridicule ne tue pas seulement, les prix des poissons ont atteint des sommets astronomiques augurant d’emblée un début 2026 particulièrement saignant du pouvoir d’achat après l’envolée spectaculaire des prix de légumes comme la tomate, la pomme de terre et l’oignon, les prix sont vraiment «brûlants» à Oran ce qui manifestement n’est pas au goût des consommateurs en cette fin d’année 2025 houleuse synonyme de flambées pour le moins injustifiées et insensées. Avec des prix avoisinant les 1400 voire les 1600 da le kilo, le poisson est en passe de devenir un produit de «luxe» du fait du prix actuel de Dame sardine et à 1600 da et plus pour les autres poissons comme le faux merlan, encore s’il faudra en trouver aux premières heures de l'après-midi tant il n’en finit pas d’exaspérer les pauvres consommateurs. Depuis un certain temps, les demandeurs sont dubitatifs et pantois devant l’«euphorie» inédite des prix des produits de la mer. L’Etat a pu, par le développement de l'activité aquacole, à casser les prix pratiqués par les pêcheurs et rendre les produits d’une manière générale accessible aux consommateurs. Ce n’est pourtant pas ce qu’on a tendance à percevoir sur le marché à Oran de même que d’aucuns parmi les spécialistes et à des proportions moindres, les consommateurs se demandent où sont passés les poissons d’élevage qui sont censés faire baisser les prix. «Avec les quantités de poissons cultivés dans les cages flottantes spécialement les poissons dits de l’aquaculture, on a supposé que cela servirait à fléchir les prix des poissons mais jusqu’à ce jour c’est l’instabilité des prix qui règne sur le marché local» dira à ce propos un spécialiste. Un autre opérateur confie que malgré l’abondance sur le marché des produits aquacoles depuis voilà 2024 et l’engouement qu’ils suscitent chez les consommateurs, les prix des produits pêchés (de la mer) ont franchi la barre tolérable «de quoi selon lui remettre en selle la lancinante question de savoir si la florescence des produits aquacoles n’aurait pas, au bout du compte, réglé le dysfonctionnement de l’accessibilité des coûts réels des produits pêchés?»


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