Malgré le cessez-le-feu, Ghaza souffre toujours

J’aimerais bien débuter ces quelques lignes par une citation du grand militant sud-africain Desmond Tutu: «être neutre face à l'injustice équivaut à choisir le camp de l'oppresseur». Voilà l’injustice dont le peuple palestinien de Ghaza est victime! Ce sont les complicités qui apparaissent sous la fausse image de la neutralité. Ce sont, en fait, des choses courantes dans un monde où les relations internationales et la diplomatie mondiale sont régies par les principes de l’intérêt. Justement, Ghaza est victime de cette sale et venimeuse mentalité. Vous regardez tous un monde de huit milliards de personnes en train de regarder un peuple qui souffre au quotidien et qui meurt à longueur de journée. Pour une fois nous découvrons avec beaucoup d’amertume et de stupéfaction que le blabla très familier dans le discours Occidental, à l’instar des droits de l’Homme, de l’humanisme et la fraternité humaine, s’est avéré une grande supercherie servant tromper les gens. Par niaiserie, les gens du Tiers-monde ont sincèrement cru à ces balivernes. Pourquoi? Parce que dans leur esprit dominé et tout à fait soumis à l’occidental comme un superman qui serait au-dessus de tout soupçon. Et bien, c’est cet Occident qui a créé l’entité sioniste et l’a soutenu et entretenu par tous les moyens possibles. L’entité sioniste criminelle n’a pas chuté du ciel. Donc, les puissances occidentales sont juridiquement et moralement responsables de la souffrance subie par le peuple martyr de Ghaza. La version officielle en Europe et en Amérique – à de rares exceptions estimées- que le 07 octobre 2023 l’entité avait subi une agression de la part des groupes armées appartenant au mouvement Hamas. Donc, à qui la faute? A Hamas selon cet avis. Par expansion Netanyahou ne serait donc qu’un champion voire un justicier ayant bravement défendu sa patrie! Et bien oui! Légitime défense comme on disait dans les films westerns. Heureusement, que la plupart des citoyens occidentaux ne partagent pas cette position contre nature avec leurs gouvernants. D’autre part, malheureusement, les centres de décisions sont toujours aux mains des forces maléfiques, des cercles sionistes et messianiques, des compagnies multinationales, des cartels survivant par l’entremise des crises et les guerres. Le hic, c’est qu’ils ont réussi à enrôler pour leurs projets nuisibles des régimes arabes et islamiques qui portent l’aide nécessaire à l’entité sioniste et participent par la même occasion grâce à leur passivité complice à approfondir les souffrances des gens de Ghaza.