Inondations: appel à des mesures préventives

C’est normal que des problèmes d’inondation vont surgir, dès que les infrastructures d’évacuation des eaux pluviales ne sont pas bien réalisées ou bien n’existent pas du tout… Notre problème, le vrai et le principal, si je puisse dire, c’est que nous n’apprenons ni des leçons des autres, non plus des nôtres. Ainsi, nous continuons à revivre, inlassablement, cette histoire des échecs récurrents. Une autorité de décisions de proximité est là, dotée d’un maire et d’un conseil municipal (APC) dont les prérogatives juridiques et administratives essentielles consistent à veiller, avec le plus grand intérêt, à ce que les inondations et tous ces tucs similaires avec leurs effets négatifs, ne se produisent pas. Et ainsi, nous éviterons, par l’entremise des mesures adéquates, prises dans ce sens, que des catastrophes arrivent… C’est à cause de ce genre de relâchement que nous transformons les bienfaits des précipitations, longtemps attendus en des mauvaises choses. Que va-t-il perdre un X maire dans une X commune, s’il pensait à charger une équipe d’une quinzaine des travailleurs municipaux, dans une opération de curage des caniveaux et des égouts de canalisation et d’évacuation, sans oublier les oueds, devenus de vrais dépotoirs de tous genres de saleté… Je crois qu’au niveau de chaque commune, il existe, certainement, des bureaux, des services, ou je ne sais quoi, chargés exclusivement de la propreté et de la maintenance dans la ville et dans les zones champêtres de la commune. Faudrait-il donc que les hautes instances de l’État s’immiscent dans des prérogatives relevant des missions particulières du maire et de son conseil communal? Et le rôle des associations et de la société civile dans tout çà ! Ce sont, avant tout, des infrastructures, des commodités publiques et des vies humaines qui seraient exposées à tout genre de dangers mortels… Les mauvais souvenirs des catastrophes ayant endeuillé le pays, à plusieurs reprises, dont celle de Bab el oued (Alger) par exemple, il y a plus d’une vingtaine d’années, sont constamment là, en train de nous secouer l’esprit afin que ce genre de catastrophes qui ne sont pas tout à fait naturelles, pourrait être facilement évité. Bien sur, cela ne pourrait avoir lieu, si et uniquement, si les responsables de proximité sortent de leur léthargique nonchalance. C’est dans ce genre de situation, où le vieil adage populaire : «Prévenir vaudrait mieux que guérir», trouverait sa place adéquate et son sens approprié.


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