En fait, à quoi servirait une extrême-droite, si ce n’est pas de faire mal aux autres… Et cela, je crois bien, est très clair depuis l’avènement du nazisme et du fascisme…La défaite de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste et leurs strapontins çà et là, ne voudrait nullement dire que c’est la fin définitive du fascisme et du nazisme. Ces deux idéologies maléfiques ayant provoqué énormément de tort à leurs victimes, se manifestent encore et encore, tant d’années après, par le biais d’autres intitulés et sous d’autres appellations. L’extrême-droite, c’est le nid où poussent les idées noires appelant à rejeter l’autre, à dénier ses faits morbides commis à l’égard de l’autre. Par l’autre, l’on devrait sous-entendre, celui qui forcément ne leur ressemble pas… Le hic, cette extrême –droite agit légalement, impunément et en toute quiétude dans un climat politique de diversité idéologiques, voire dans un cadre démocratique multipartiste, à envier plus d’un. Donc, le déni honteusement exprimé au sujet des crimes commis au grand jour contre le peuple algérien et attestés par des écrits qui ne mentent pas, est un fait établi et attesté. D’autre part, il fait exploser cette hypothétique mission civilisatrice que le colonialisme s’est injustement attribuée. L’on ne civilise pas un pays en le vidant de sa population, par truchement des hécatombes organisées un peu partout sur le territoire national, pendant les 70 ans du 19ème siècle…ce sont des tribus entières qui ont été exterminées en plein jour… Ce sont des faits attestés, documentés. Cela ne relève pas des légendes inventées par une imagination super-douée. Les événements de mai 45 et ceux de la révolution de 1954, étaient, comment dirais-je, l’acte final d’un feuilleton adaptant une tragédie à épisodes…jusqu’au dernier jour de leur présence, les «civilisateurs» n’ont pas cessé de tuer les Algériens à sang froid. Face à tous les faits indéniables et les preuves irréfutables, les gars de l’extrême- droite, alliés du sionisme criminel et ennemis de l’humanité continuent à nier les faits. Effectivement, ils sont les ennemis de l’humanité puisque ce n’est pas uniquement les Algériens qui étaient les victimes des atrocités colonialistes et bien sûr des «missions civilisatrices», de l’Afrique en passant par l’Indochine, en allant vers la nouvelle Calédonie et les îles de l’atlantique et du pacifique, les traces de longues années de malheurs refusent de s’effacer.
Colonialisme, le déni de l'extrême droite continue
- par A. Benabdellah
- Le 14 Novembre 2025
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