L’avenir est dans l’agriculture... Cette vérité devient plus conforme à la réalité quand elle est projetée sur un pays à superficie continentale et encore plus riche comme l’Algérie. Il suffirait qu’il y ait une volonté politique dévouée et sincère à laquelle il faudrait ajouter un brin d’intelligence et de savoir-faire pour transformer l’Algérie en un vrai grenier, qui au lieu de se ravitailler de l’étranger, ravitaillent l’étranger. Autrefois, l’on ne cherchait pas midi à quatorze heures. Il suffirait donc de signer un chèque de 800 millions d’euro (en moyenne) et le blé en un mois est importé que ce soit de France, du Canada ou de l’Ukraine ! Pourquoi donc se tracasser avec des projets de mise en valeur des terres et s’engager dans des investissements aléatoires et attendre les résultats. Maintenant, il faudra mettre de côté cette tricherie politique, vachement anti- nationale et retrousser les manches afin de se concilier autour d’un programme national, genre d’un plan quinquennal. Le but c’est d’arriver à libérer le secteur agricole d’abord du languissamment bureaucratique et ensuite à soustraire la mafia du foncier agricole. Il s’agit tout bonnement d’octroyer la terre à celui qui la travaille ! Cela ne serait possible que si le gouvernement mettait en place une politique judiciaire et sécuritaire, visant une supervision soutenue, dans le temps et dans l’espace, du «bisness» du foncier agricole. Le secteur agricole ne devrait absolument pas se transformer en un domaine des tractations «officieuses» foncier… Son rôle est d’assurer la sécurité alimentaire au peuple algérien et du coup devenir un segment très important de l’économie nationale, notamment dans la création de la fortune, également de la création des postes de travail. Imaginez le pays entrant, à l’improviste, en conflit avec une X puissance étrangère…allons-nous ainsi continuer à dépendre de l’étranger pour assurer notre pain quotidien ? Et si nous sommes un de ces quatre matins sous un embargo militaire ? Beaucoup de textes juridiques concernant le secteur agricole auraient besoin d’être revus et même repensés… oui, effectivement ! j'insinuais par là une réforme agraire ! Mais une réforme du XXIème siècle et pas des années 1960/70 ! une réforme acclimatée aux nouvelles données et aux développements qui se pratiquent sur les plans intérieurs et extérieurs. L’Algérie est un pays très riche, en capitaux d’investissements, en savoir-faire et en mains d’œuvres qualifiées, en ressources hydriques. Il suffirait de se doter d’une bonne volonté politique.



