Mostaganem. Les chargés des cellules de communication peinent à jouer convenablement leur rôle

A l’instar des autres régions du territoire national, à Mostaganem, l’information et la communication émanant majoritairement des structures administratives de l’Etat comme des diverses autres structures sociales, culturelles et économiques balbutient et deviennent non seulement invisibles mais plutôt amorphes. À l’ère de l’abondante activité informative sur les réseaux sociaux, de l’intelligence artificielle exponentielle et de la numérisation galopante, la communication sur les activités de l’administration et des entreprises étatiques doit se frayer le chemin adéquat pour se placer parmi ces déferlantes de l’information sur le net. Aujourd’hui, le wali conscient des enjeux de la communication et avec le concours de l’Association de la Presse de la wilaya de Mostaganem, met sur pied une stratégie qui vise à valoriser les tâches de l’information et de la communication au niveau des entités publiques soit les collectivités locales, les directions de l’exécutifs sinon tout ce qui tourne autour activités publiques. C’est par la formation et les journées d’études que l’APM tente de mettre à la disposition de ces fonctionnaires une méthodologie de prise en charge des techniques de l’information. Nonobstant, il s’avère que la majorité des chargés des cellules de communication desquels il est question n’ont aucun statut de la fonction qu’ils exercent. En dehors, ces derniers ne sont pas désignés selon les critères requis pour cette tâche d’informer. En général, ils ne disposent d’aucun moyen ni équipements leur permettant de mener à bien les objectifs de leur fonction de communication. Souvent, ils n’utilisent que leurs appareils téléphoniques pour maintenir une page sur les réseaux sinon pour essayer de porter l’information. Le comble c’est que ce sont eux qui payent les recharges internet et dans certains cas, ce sont eux qui règlent les factures des abonnements téléphoniques. Apporter l’information selon les coordonnées du temps et de l’espace relève du bien vouloir du responsable. En plus, cette catégorie de fonctionnaires n’est pas formée pour être à la hauteur de la fonction de la communication. Si on ne maîtrise pas les outils de la tâche, on risque de désinformer au lieu d’informer. Une situation qui n’est pas uniquement propre à la wilaya de Mostaganem laisse le volet de l’information dans un état de statisme avec la venue de l’intelligence artificielle, ces chargés des cellules de communication sont dans l’embarras. Suite à la journée d’études du 20 octobre 2025 sur la thématique de l’IA et l’information organisée par l’Association de la Presse de Mostaganem, des recommandations telles que créer entre les chargés de COM un réseau pour faciliter les échanges et surtout accentuer la formation de ces jeunes dans la perspective de parfaire leurs connaissances dans le domaine de l’information et de valoriser celle-ci au profit du développement local.


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