Après une période éphémère de gel diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne pour des raisons que tout le monde savait, y compris les malentendus «officieux» que tout le monde ne savait pas, et bien voilà, nous sommes en période de reprises diplomatiques, censées effacer les malentendus et travailler pour un avenir relationnel, réciproquement propice et fructueux pour les deux peuples. Les «baisses de tension» dans les relations diplomatiques sont normales et fréquentes entre les Etats du monde entier. Ça fait partie de la température des relations qui monte et descend, selon les circonstances et les luttes d’intérêt. Au fait, les relations diplomatiques entre les Etats sont régies par les intérêts, le profit et le respect mutuels. Or, cette règle ne fait pas d’exception …C’est justement, ce qui se passe d’ailleurs avec d’autres pays qui gardent des souvenirs nostalgiques d’une époque coloniale révolue à jamais.. Les Espagnols ne sont pas infectés -Dieu soit loué- par ce mal de l’arrogance et de tuteur …De notre part, nous sommes très optimistes quant à une coopération multilatérale, avec l’Espagne voisine, touchant une multitude de secteurs vitaux qui ira, finalement, se concrétiser dans des projets communs, intéressant de façon réciproque les deux pays. Avec l’Espagne existe également un dossier sensible concernant les migrants algériens en Espagne et les biens –licites ou illicites- des Algériens en Espagne. L’Algérie aura besoin et de façon sérieuse du soutien de l’Espagne dans l’épineux dossier du Sahara Occidental. Du fait que l’Espagne possède toujours en tant, qu’ancienne puissance colonisatrice, un impact ascendant sur le devenir de ce territoire. Une grande partie de la classe politique espagnole adhère à l’option l’indépendance et à la souveraineté de ce territoire qui lutte pour son indépendance depuis plus d’un demi-siècle... Le hic, c’est que il y aurait également une partie importante de courants politiques espagnols épousant la thèse marocaine. Donc, laissons le passé et ses litiges de côté et commençons une nouvelle page d’une nouvelle ère, des relations entre les deux pays, plus voisins que jamais. Les opportunités de coopération sont disponibles à satiété. Nous souhaitons, de notre côté, le rétablissement des relations aussi bonnes et bénéfiques que celles entretenues, depuis quelques années, avec l’Italie, pouvant servir de références. Ces jours-ci, la France est en train de préparer, pour le 14 décembre prochain, la déclaration d’indépendance de la Kabylie, sous l’égide du Mak, un parti, politique créé et financé par la France. Un parti sécessionniste cherchant à porter atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie et à ce sujet, les médias français sont mobilisés pour fêter solennellement cet événement.



