Promulgation du statut de la magistrature avant la fin de l'année. Priorité à la lutte contre la corruption

En attendant la promulgation du statut de la magistrature avant la fin de l'année 2025, la lutte contre la corruption se poursuit. Cette lutte représente une priorité absolue inscrite dans la démarche des pouvoirs publics, surtout depuis le premier mandat du président, avec une détermination politique sans faille, en s'appuyant sur l'implication efficace et efficiente des concernés que sont les hommes et les femmes du secteur de la justice. Voilà en somme, un message fort et la quintessence des injonctions du premier magistrat du pays face aux acteurs affiliés au secteur de la justice. Dans ce message fort sous forme d'appel aux robes noires et aux magistrats et tous les concernés affiliés à la justice, il est question de conjuguer les efforts pour venir à bout de la propagation de la corruption.
La réforme de justice reste tributaire du sérieux et du professionnalisme et grâce aussi à sa modernisation. Cette démarche ira dans le sens de la disponibilité d'un cadre juridique adapté aux orientations économiques du pays, notamment "l'encouragement de l'investissement et le renforcement du climat de quiétude et de stabilité". Pour y remédier aux dysfonctionnements constatés dans le secteur de la justice, en dépit de certains atermoiements soulevés par les robes noires et les justiciables, le premier magistrat du pays exhorte, à l'ouverture de l'année judiciaire, de faire une évaluation sur les réalisations accomplies par l'institution judiciaire. Après les réformes de la machine judiciaire entamées depuis 2009, le secteur se voit encore en deçà de cette réforme tant attendue d'où l'urgence pour le président Tebboune d'accélérer le processus de modernisation grâce à la spécialisation des magistrats dans les affaires de corruption. Selon ce constat, il s'agit de l'instauration d'une justice équitable et une justice indépendante, intègre et efficace, reposant sur la primauté du droit et soucieuse d'instaurer la confiance et d'assurer la sécurité des personnes et des biens. En cette conjoncture, les magistrats doivent être à l'avant garde pour une justice équitable qui répond aux exigences et aux doléances de cette conjoncture.
Pour le président Tebboune et dans ce signal fort aux magistrats et robes noires, il est impératif de recourir à une prise en charge optimale des personnels du secteur de la justice et de l'impératif de poursuite des efforts visant à moraliser l'action judiciaire et à la promouvoir en termes de qualité et d'efficacité", soulignant l'importance de "prendre en charge les besoins courants des magistrats afin de leur permettre de se consacrer entièrement à leurs missions". Le président de la République a également insisté sur l'importance de consacrer le principe de la défense et de la présomption d'innocence, comme "une des garanties fondamentales d'un procès équitable et d'une protection contre les abus", relevant que "la véritable justice repose sur l'équité, le rapprochement et l'interaction positive avec les citoyens, l'amélioration des services et la lutte, avec fermeté et rigueur, contre toutes les formes de corruption et de criminalité qui menacent le tissu social. Le président est conscient du rôle pivot des magistrats, il les exhorte à l'exercice de leurs nobles missions dans le strict respect des lois et de la Constitution, armés de valeurs morales, de savoir et de vertu, et qui sont attachés au devoir de réserve et de prudence qui leur sont dictés par leur statut distingué dans la société. Ces magistrats, selon ses propos, font honneur au secteur de la justice, qui a réalisé des progrès notables sur la voie de la modernisation et de la consécration des méthodes de travail modernes". Concernant le volet économico-financier, toutes ces réalisations contribueront à l'amélioration du climat des affaires dans notre pays, qui connaît actuellement une transformation économique prometteuse selon l'orateur et encourageront, en sus, les entreprises économiques à prospérer, grâce à la contribution efficace du secteur de la justice. Ce principe est inscrit dans des textes de droit internationaux et nationaux, comme la Convention européenne des droits de l'homme et la Constitution algérienne. Il est attendu une mobilisation permanente grâce à la disposition de tous les moyens humains et matériels pour garantir une justice indépendante et intègre, inspirant la confiance et reflétant l'État de droit.


ads