Le Carrefour de Relizane

Elles défient l’arrêté de wilaya. Les grosses cylindrées provoquent la colère des habitants

Malgré l’arrêté de wilaya interdisant la circulation des motos à grosse cylindrée et dotées d’échappements libres, la ville de Relizane continue de subir quotidiennement les nuisances sonores et les risques liés à ce phénomène grandissant. Dès la fin de l’après-midi, vers 16h00, et jusqu’à des heures tardives de la nuit, parfois 2h00 du matin, les boulevards, rues et principales artères de la ville se transforment en véritables pistes improvisées pour des motards qui circulent en groupe, défiant les règles du code de la route, franchissant les feux tricolores et multipliant les manœuvres dangereuses. Cette situation engendre une inquiétude réelle pour la sécurité des piétons, particulièrement dans les zones à forte affluence. «Nous avons peur pour nos enfants qui traversent la route, ces motos déboulent à toute vitesse sans respecter aucune règle», témoigne une mère de famille rencontrée près d’un grand boulevard. Au-delà du danger, le bruit des échappements libres constitue une source majeure de désagréments. «Impossible de dormir avant minuit, parfois même jusqu’à deux heures du matin. Les moteurs résonnent dans tout le quartier», se plaint un habitant du centre-ville, soulignant l’impact sur la tranquillité des familles et le bien-être des personnes âgées et malades. Face à la persistance de ce phénomène, de nombreux citoyens expriment leur colère et appellent les autorités locales à agir avec plus de fermeté. «L’arrêté de wilaya existe, mais il n’est pas appliqué. Nous demandons des contrôles réguliers et des sanctions strictes», affirme un commerçant du centre-ville, agacé par le vacarme quotidien qui perturbe également son activité. Si certains jeunes voient dans ces rassemblements de motos un «spectacle» qui attire les regards, la majorité des habitants y voient surtout une forme d’anarchie qui dégrade l’image de la ville et met en péril la sécurité publique. En attendant une réponse plus rigoureuse des services concernés, les habitants de Relizane continuent de subir, chaque soir, le vacarme et les dangers provoqués par ces bolides incontrôlés, en espérant que la réglementation soit enfin appliquée sur le terrain.

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CEM «Chahid Aouar Mohamed» à Lahlef. Les parents d’élèves revendiquent une cantine scolaire

Les parents d’élèves du CEM Chahid Aouar Mohamed dans la commune de Lahlef ont adressé un appel pressant aux autorités locales, en particulier au wali de la wilaya de Relizane, afin de doter l’établissement d’une cantine scolaire, inexistante depuis sa création en 1987. Selon leur requête, l’établissement, qui accueille environ 523 élèves, ne dispose d’aucun service de restauration scolaire, qu’il s’agisse de repas chauds ou froids. Pourtant, trois salles vides, actuellement utilisées comme dépôts de tables et de bureaux, pourraient être réaménagées en cantine pour répondre à ce besoin urgent. Les parents insistent sur le fait que cette carence touche particulièrement les élèves issus des zones rurales avoisinantes, relevant des “zones d’ombre”, dont les familles dénoncent le coût supplémentaire de l’alimentation quotidienne en dehors de l’établissement. Cette situation, selon eux, expose les enfants à des risques sanitaires, notamment d’intoxications alimentaires. Ils estiment que cette privation contredit les instructions du Président de la République, qui a rappelé à plusieurs reprises l’importance de généraliser la restauration scolaire, notamment le repas chaud, sur tout le territoire national, comme facteur essentiel de réussite scolaire et de bien-être des élèves. Dans leur appel, les parents ont exprimé leur confiance en le wali de Relizane pour intervenir rapidement et mettre fin à une situation qu’ils jugent inéquitable par rapport aux autres établissements éducatifs de la région.

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Après sept ans d’absence. Le Cirque Ammar fait son grand retour

Après une longue absence de sept ans, le légendaire Cirque Ammar signe son grand retour à Relizane, pour le plus grand bonheur des amateurs de spectacles vivants. Les représentations se tiendront à la gare routière Ben Daoud à partir de la semaine prochaine, dans un espace spécialement aménagé pour accueillir les familles et les passionnés d’arts du cirque. Au programme : des numéros variés et spectaculaires, mêlant adresse, humour et émotion, présentés par des artistes venus d’Algérie et d’ailleurs. Acrobaties vertigineuses, clowns, jongleurs et spectacles animaliers promettent de transporter petits et grands dans un univers de rêve et de divertissement. Ce retour très attendu marque un véritable événement culturel et familial pour la wilaya de Relizane, où les occasions de loisirs de cette envergure se font rares. Le Cirque Ammar espère ainsi renouer avec son public fidèle et offrir aux habitants des moments de joie, de rire et d’évasion sous le grand chapiteau.

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Protection Civile de Sidi M’Hamed Ben Ali. Intervention pour éteindre un incendie dans une habitation

Les éléments de l'unité secondaire de la Pro-tection civile de la daïra de Sidi M’Hamed Ben Ali sont intervenus vendredi après-midi suite au déclenchement d’un incendie dans une habitation située au quartier Emir Abdelkader. Les éléments de l'unité ont réussi à maîtriser et éteindre rapidement les flammes, empêchant leur propagation aux habitations voisines. L’accident a toutefois fait deux blessés, âgés respectivement de 29 et 21 ans, souffrant de brûlures au premier degré sur les membres supérieurs et inférieurs. Les victimes ont reçu les premiers soins sur place avant d’être évacuées vers l’établissement public de santé de proximité de Sidi M’Hamed Ben Ali pour une meilleure prise en charge médicale.

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Sidi Lazreg. Les habitants réclament le transfert de la «waâda» en dehors des zones résidentielles

Les habitants de la commune de Sidi Lazreg, chef-lieu de la municipalité, ont exprimé un vif mécontentement auprès des autorités locales concernant les répercussions négatives de la «waâda», connue également sous le nom de «Taâm», qui se tient chaque année au cœur des ensembles résidentiels. Un événement qui, au lieu de garder son caractère festif et traditionnel, s’est progressivement transformé en source de désordre, de nuisances et de souffrances pour les riverains. Selon les témoignages recueillis, la tenue de la waâda au sein des quartiers résidentiels provoque un engorgement et une anarchie qui paralysent le quotidien des citoyens. Les fonctionnaires peinent à rejoindre leurs lieux de travail, tandis que de nombreux élèves, notamment ceux du primaire et du collège, se retrouvent privés de cours en raison de la difficulté d’accès aux établissements scolaires. La situation touche également le secteur de la santé, puisque les parents rencontrent de grandes difficultés pour rejoindre le centre de soins afin de faire vacciner leurs enfants. Cette entrave entraîne un arrêt temporaire des campagnes de vaccination et perturbe ainsi la prise en charge sanitaire des plus jeunes. Par ailleurs, les habitants dénoncent certaines dérives qui accompagnent la tenue de la waâda, telles que l’usage de propos injurieux et des comportements jugés immoraux, qualifiés de «scandaleux» par la population, accentuant encore davantage le climat de malaise. Face à cette situation, les citoyens de Sidi Lazreg ont adressé une lettre à l’un des députés, en sa qualité de relais auprès des autorités de wilaya, sollicitant son intervention auprès du wali de Relizane afin de trouver une solution urgente. Leur principale revendication est de transférer l’événement vers des sites appropriés situés en dehors du tissu urbain, ce qui permettrait de préserver le caractère traditionnel et festif de la waâda tout en protégeant la quiétude et les intérêts des habitants. Les signataires de la pétition ont conclu leur appel en réaffirmant leur confiance dans les autorités publiques, espérant une réponse rapide à leur doléance, considérée comme relevant de l’intérêt général et du bien-être collectif.

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El-Matmar. Un jeune homme décède électrocuté

La commune d’El-Matmar, dans la wilaya de Relizane, a été le théâtre d’un drame ce jeu-di soir. Un jeune homme âgé de 25 ans a perdu la vie après avoir été foudroyé par une décharge électrique mortelle sur la route wilayale n°12, précisément au niveau du douar El-Merja. Selon les services de la Protection Civile, l’intervention a été déclenchée rapidement suite à un appel de détresse. Cependant, la puissance de l’électrocution n’a laissé aucune chance à la victime, qui est décédée sur le coup. La dépouille du jeune homme a été transférée vers la morgue de l’hôpital de Relizane. Ce tragique accident a plongé les habitants de la région dans la tristesse et l’émotion.

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Pour pratique de sorcellerie. Un individu arrêté à El Matmar

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée sous toutes ses formes, les éléments de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale d' El-Matmar, relevant du groupement territorial de Relizane, ont procédé à l’arrestation d’un individu âgé de 56 ans, soupçonné de pratiquer des rituels de sorcellerie et de magie noire à des fins matérielles et morales au sein de son domicile familial. L’opération fait suite à des informations précises parvenues aux services compétents, signalant l’activité suspecte de l’intéressé. Après exploitation des renseignements et identification du mis en cause ainsi que de son adresse, et en coordination avec Monsieur le Procureur de la République près le tribunal de Relizane, un plan d’intervention a été élaboré. Celui-ci a abouti à la perquisition de son domicile. La fouille a permis la saisie de divers objets utilisés dans ces pratiques, notamment : des livres et manuscrits contenant des talismans et des tableaux, des cahiers, une boule de fil, une photo de poupée, un cadenas, des bougies, des calames avec une bouteille d’encre traditionnelle, un sachet de sel, un petit miroir, un bouquet de menthe séchée, un chapelet ainsi que des feuilles blanches. Le suspect a été interpellé et conduit au siège de la brigade pour la poursuite de l’enquête. Il sera présenté, accompagné des objets saisis, devant Monsieur le Procureur de la République près le tribunal de Relizane, dès l’achèvement des procédures légales.


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