Activités politique à Mostaganem. La députée Hadjira Abbès, une main tendue aux citoyens

Dans les annales de la représentation parlementaire dans la wilaya de Mostaganem, les permanences ont toujours fait défaut. Une grande majorité des élus membres de l’APN et du Conseil de la Nation qui se sont succédé, depuis l’avènement du multipartisme, se sont souvent occupés à soigner leur image s’éloignant non seulement de leur électorat mais aussi des citoyens. La politique de la chaise vide a été instituée et les élus nationaux regardaient plutôt ailleurs. Cependant, la seule représentante féminine, Mme Hadjira Abbès, membre de l’Assemblée Nationale Populaire du parti "El Bina", consciente des enjeux sociopolitiques de la wilaya, a toujours œuvré pour se rapprocher de la population par l’ouverture, il y a plus de trois années, d’une permanence. Ce siège, sis au quartier de Tigditt, chef-lieu de la wilaya, considéré comme un symbole qui a couvé la guerre de libération. La représentante de Mostaganem à la chambre basse, ouvre son espace au public tous les samedis des heures durant pour recevoir toutes et tous ceux qui se débattent dans des problèmes et à qui leurs doléances ne trouvent guère de réponse. Cette battante, armée d’une volonté de fer, accueille notre correspondant permanent pour s’exprimer sur ses activités hebdomadaires auprès de celles et ceux qu’elle réceptionne au niveau de son siège. Elle dédie, le long d’une journée, son temps à l’écoute de tous ces citoyens qui portent en elle l’espoir de trouver une issue à leurs ennuis dans leur quotidien et qui tentent de trouver des solutions les renvoyant à une meilleure vie. Cette dame perspicace et décidée assure que sa disponibilité à l’écoute des citoyens va au-delà d’une mission mais c’est aussi le devoir de tendre la main à ceux qui la nécessitent. Et d’ajouter que son rôle de responsable élue consiste surtout à transmettre les doléances des citoyens. Transmettre et faire le suivi des situations, souvent très complexes mais aussi sommaires et quelquefois irrecevables mais accueillir, écouter, conseiller et orienter est aussi une porte entrouverte pour ceux qui ne reçoivent jamais de réponses à leurs griefs. Elle affirme recevoir, au niveau de la permanence, une moyenne de 200 citoyens chaque samedi, journée de réception. Assistée d’un juriste et d’un secrétaire servant à cadrer les dossiers des plaintes avant de les transmettre, Mme H. Abbès conclut que son rôle n’est qu’un rôle d’intermédiaire qui a toujours rendu possible des réponses adaptées au droit de réponse mais aussi à la fiabilité des dossiers transmis. En tout état de cause, la députée avoue des bienfaits de l’administration qui elle-même collabore positivement aux activités de la permanence. Enfin une députée qui va main tendue aux citoyens donnera certainement l’exemple à ceux qui leur tourne le dos.