Circulation. Comment lutter contre le stationnement anarchique

Il semble qu’au moment où les services de Sûreté de la wilaya d’Oran luttent contre les parkings illicites, un autre phénomène prend de l’ampleur au su et au vu de tout le monde. Il s’agit du squat des trottoirs par des chauffards des véhicules devenu une réalité quotidienne, voire une gangrène urbaine qui sape même les fondements de la sécurité et du civisme. Hélas, ce mal est observé partout dans la ville d’Oran. Notons, à titre d’exemple, la rue Benhammouche Abed dont une grande partie des trottoirs est occupée par les véhicules stationnés. Face à l’inertie coupable des responsables locaux, les piétons, relégués au second plan, se retrouvent livrés à eux-mêmes. Le désordre qui caractérise le stationnement dans le tissu urbain qui enregistre depuis des années une animation dans tous les domaines, n’arrange pas les choses. Le développement des villes n’a pas toujours intégré la problématique du stationnement des véhicules et de leur présence sur le domaine public, en concurrence avec les autres modes de déplacement. En effet, les politiques menées dans les villes algériennes ont laissé les véhicules en stationnement occuper la majorité de l’espace disponible, accréditation de l’idée que garer son véhicule dans la rue gratuitement ou à un tarif réduit faisait partie des droits liés à l’habitation au détriment des autres activités sur l’espace public. Ces pratiques de stationnement peuvent poser plusieurs problèmes dans la libre circulation des piétons, en plus d’être un problème dans l’esthétisme des communes. Pourtant, le code de la route interdit le stationnement sur tout ou une partie du trottoir. Le trottoir doit resté libre pour les piétons. Différents aménagements sont possibles pour lutter contre le stationnement anarchique. Une réflexion sur les offres de stationnement de la commune peut être réalisée avant d’envisager une campagne de verbalisation. Le développement de l’urbanisation, comme celui du parc de voitures, engendre ?quasiment et naturellement un problème de stationnement. Ce problème peut fragiliser le cadre de vie et nuire à la sécurité routière. La collectivité doit assurer le respect de la réglementation par l’usager et obtenir un fonctionnement satisfaisant du stationnement sur la voirie.