Daïra de Mendes. Le wali inspecte plusieurs projets de développement
Dans le cadre de la politique d’ouverture sur le terrain et du suivi du rythme de développement local, le wali de Relizane, accompagné du président de l’Assemblée populaire de wilaya, a effectué une visite de travail qui a touché plusieurs communes de la daïra de Mendes. Cette sortie avait pour objectif de s’enquérir de l’état des infrastructures réalisées et d’inspecter les projets en cours dans différents secteurs. La tournée a débuté dans la commune de Oued Essalem douar Toumiat où le wali a visité l’annexe administrative afin de s’enquérir des conditions de travail et de l’accueil des citoyens, insistant sur l’importance de rapprocher l’administration du citoyen et de simplifier les démarches. Il a également inspecté le projet de salle de soins de la même zone et pris connaissance des conditions de prise en charge sanitaire de la population.
Dans la même commune, il s’est rendu à l’école primaire Chahid Ben Bellahdj Djelloul Djillali, où il a examiné les infrastructures éducatives et les conditions de scolarisation, tout en soulignant la nécessité de garantir un environnement pédagogique adéquat. Le wali a ensuite visité le projet d’alimentation en eau potable des douars Toumiat, Sejrara, Mechata et Chaachaâ, à partir du barrage de Guerguer, dans le cadre des programmes visant à améliorer les services publics et à assurer un approvisionnement régulier en eau. Lors de sa rencontre avec les notables de la région, le wali a écouté les préoccupations et propositions des habitants, réaffirmant l’engagement des autorités publiques à améliorer le cadre de vie et à renforcer la communication directe avec les citoyens. Le programme de la visite a également conduit le wali au douar Mechata, où il a pris connaissance des conditions de vie des habitants et de leurs attentes quotidiennes, réitérant l’accompagnement de l’État en faveur des zones rurales. Il a par ailleurs inspecté le projet de réhabilitation de la route reliant la RN 18 au douar Ouled Smail, en passant par plusieurs localités, sur une distance de 6,8 km, insistant sur l’importance de ce projet pour désenclaver les villages. La visite s’est poursuivie au douar Sejrara, avec l’inspection d’une salle de soins achevée qui devrait entrer en service dans les prochains jours afin de renforcer la couverture sanitaire de la région. À Sidi Lazreg, le wali a visité l’école primaire Chahid Ouiss Adda, où il a examiné les conditions de scolarité, la restauration scolaire et les différentes infrastructures éducatives, mettant l’accent sur l’amélioration du cadre d’apprentissage. Il a également étudié une proposition visant à approvisionner en eau potable les douars Touta, Ouled Ouadah, Ouled Ben Yamina, Louabed et Ouled Hammou à partir du réservoir de Kenanada, dans le but d’apporter une solution durable aux problèmes d’alimentation en eau dans ces zones rurales. Au cours de cette sortie, les habitants ont exprimé trois principales préoccupations : l’eau potable, en appelant à l’accélération des travaux de raccordement aux réservoirs ; les routes, en réclamant l’entretien des pistes secondaires pour désenclaver les douars et enfin le logement, avec la demande de nouveaux quotas au profit des zones rurales. En réponse, le wali a assuré que l’État accorde une grande importance à ces dossiers, réaffirmant sa volonté de suivre de près l’avancement des projets sur le terrain et de répondre aux préoccupations des citoyens dans le respect des priorités et du cadre légal.
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Le chaos de la circulation accentue la souffrance des citoyens. Routes dégradées, rues bloquées et trottoirs squattés
Située à un carrefour stratégique reliant plusieurs régions du pays, la ville de Relizane joue un rôle central dans le mouvement des personnes et des marchandises. Sa dynamique commerciale, en constante expansion, aurait pu en faire un pôle urbain moderne et organisé. Or, l’absence d’un plan de circulation cohérent et le manque de contrôle de la part des autorités locales ont transformé la capitale de wilaya en un espace dominé par le désordre urbain et routier. Entre chaussées défoncées, marchés informels et trottoirs accaparés, le quotidien des habitants se résume à un combat permanent pour se déplacer. Qu’il soit piéton ou automobiliste, quiconque emprunte les rues de Relizane se heurte d’abord au problème des nids-de-poule omniprésents. Qualifiés par les riverains de véritables «bombes à retardement», ces trous entravent la circulation, accentuent les embouteillages et endommagent les véhicules. À chaque averse, ils se transforment en mares d’eau boueuse rendant le passage difficile, tandis qu’en été, ils dégagent poussière et saletés, aggravant les problèmes de santé publique. Les rares opérations de réfection menées par les services concernés n’offrent qu’un répit de courte durée : quelques semaines plus tard, les mêmes dégradations réapparaissent, conséquence directe de la mauvaise qualité des travaux et des interventions répétées sur les mêmes axes. À ce calvaire routier s’ajoute un autre fléau : la prolifération des marchés informels qui ont littéralement envahi les artères principales de la ville. Dans des quartiers tels que Zanka R’kaba, Tarbandou, el battoire ou encore Cinq-Chemins, les citoyens se retrouvent plongés dans de véritables « souks à ciel ouvert » où trottoirs et chaussées disparaissent sous les étals. Le phénomène ne se limite plus aux vendeurs ambulants : même certains commerçants réguliers débordent sur la voie publique, installant leurs marchandises en dehors de leurs locaux. L’exemple le plus frappant reste l’avenue Docteur Boukhloua, l’une des artères principales du transport urbain, qui se retrouve souvent saturée par ces installations illégales. Les trottoirs, censés appartenir naturellement aux piétons, sont désormais quasi inexistants dans le quotidien relizanais. Cafés, restaurants, boutiques et vendeurs informels s’en sont emparés pour y installer tables, marchandises et grillades dont la fumée et les braises constituent un danger sanitaire. Quant aux rares trottoirs encore libres, ils sont souvent bloqués par des panneaux publicitaires, des barrières improvisées ou des bidons placés par des commerçants et des habitants qui prétendent ainsi réserver « leur » espace de stationnement. Ces pratiques donnent lieu à de fréquentes altercations, parfois violentes, au détriment des citoyens qui finissent par céder de peur de représailles ou de dégradations sur leurs véhicules. Face à ces dérives, les habitants dénoncent l’inaction des autorités locales. Selon plusieurs témoignages, les appels téléphoniques ou les plaintes adressées aux services compétents restent sans suite concrète. Beaucoup ont perdu espoir de voir la situation s’améliorer, convaincus que « la plainte ne sert plus à rien». D’autres accusent directement une forme de complaisance officielle, justifiée par la volonté de préserver la «paix sociale », au détriment de l’application stricte de la loi. Ce désordre chronique ne se limite pas à une gêne esthétique : il met également en péril la sécurité publique. Les citoyens redoutent que, lors d’une catastrophe naturelle ou d’un accident majeur, ambulances et véhicules de secours ne puissent atteindre certains quartiers en raison de l’encombrement des rues et de l’occupation illégale des trottoirs. Routes défoncées, rues encombrées et trottoirs squattés : tel est le portrait d’une capitale de wilaya contrainte de cohabiter avec un chaos urbain qui défigure son image et paralyse son développement.
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En brèves
Université: Nomination de deux nouveaux doyens
Le dernier numéro du Journal officiel a consacré la nomination de deux responsables au sein de l’Université de Relizane: Dr. Baghdadi Djilali, nommé doyen de la Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Dr. Maamar Djilali Baïda, nommé doyen de la Faculté des Sciences et Technologies. Ces désignations s’inscrivent dans le cadre du mouvement opéré récemment par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, visant à insuffler une nouvelle dynamique dans la gestion pédagogique et administrative des établissements universitaires à travers le pays. Cette décision a été accueillie favorablement par la communauté universitaire de Relizane, qui y voit un signe de confiance accordée aux compétences scientifiques locales.
Intégration de 1.447 enseignants contractuels en qualité de stagiaires
La direction de l’éducation de la wilaya de Relizane a annoncé l’intégration de 1 447 enseignants contractuels en qualité d’enseignants stagiaires, et ce, dans les trois cycles d’enseignement, à l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026. Selon la même source, l’enseignement primaire a bénéficié du plus grand quota avec 1 039 enseignants intégrés, suivi du cycle moyen avec 255 enseignants, et enfin le secondaire avec 153 enseignants. L’opération a également concerné 207 enseignants de tamazight, 326 enseignants des matières scientifiques, ainsi que 291 enseignants des disciplines littéraires. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la régularisation de la situation des enseignants contractuels et vise à améliorer les conditions d’accueil au sein des établissements scolaires, tout en garantissant une meilleure stabilité pédagogique à travers la wilaya.
Mazouna: Large campagne de sensibilisation sur la rage
L’établissement public hospitalier de Mazouna, en collaboration avec le service d’épidémiologie et de médecine préventive, a lancé une vaste campagne de sensibilisation sur les dangers de la rage et les moyens de prévention. Cette initiative vise à informer les citoyens sur la gravité de cette maladie, les méthodes de protection, ainsi que les bons réflexes à adopter en cas de morsure de chien, notamment la consultation immédiate d’un médecin et l’administration d’un traitement prophylactique approprié. Au cours de cette campagne, les médecins et le personnel paramédical ont mis en garde contre le contact avec les animaux errants ou inconnus, surtout lors des repas ou du sommeil, tout en insistant sur la nécessité de traiter tout animal présentant des signes inhabituels. Ils ont également rappelé l’importance d’éviter la présence d’animaux domestiques dans les foyers sans conditions sanitaires adéquates, afin de réduire les risques de contamination. Par ailleurs, des brochures d’information ont été distribuées, tandis que de nombreux citoyens ont lancé un appel pressant aux autorités locales pour mettre fin à la prolifération des chiens errants dans les rues de la wilaya.
Saisie et destruction de denrées alimentaires avariées
Une opération de contrôle menée conjointement par les services du commerce et de la vétérinaire dans la commune de Relizane a abouti à la saisie et à la destruction de quantités de chawarma, de viandes blanches et rouges hachées, ainsi que de riz avarié. Selon la direction du commerce, plusieurs infractions ont été constatées, notamment le non-respect des conditions d’hygiène sanitaire lors de la préparation des aliments destinés à la consommation. Les commerçants contrevenants ont été convoqués afin de finaliser les procédures légales en vigueur.
