Industrie à Mostaganem. Les femmes universitaires cassent les codes en exerçant des métiers industriels

Loin de certains clichés stériles de la société, ces dix dernières années, la femme est omniprésente dans le marché du travail notamment dans le secteur industriel. A Mostaganem, la visibilité des jeunes filles universitaires et des dames dans les entreprises industrielles est assez regardable. Aujourd’hui, les instituts supérieurs de l’enseignement et de la formation professionnelle, les facultés au cursus de formations scientifiques et technologiques deviennent des viviers pour l’emploi dans les industries. Le pourcentage de filles universitaires dans les métiers de l’électronique industrielle, l’électronique, la chimie, l’électromécanique, le génie des procédés, l’instrumentalisation, ingéniorat en automatisation, en robotique, en contrôle de gestion, etc… est remarquablement chiffrable. A Mostaganem, nous avons un exemple au niveau du Groupe Industriel SB «GISB ELECTRIC», une société de fabrication de matériel électrique et des énergies renouvelables, avec ses 07 filiales, qui devient le plus grand pourvoyeur d’emplois au niveau de la région. Avec un effectif de presque 1.000 employés, 30% sont du sexe féminin. Grâce à une stratégie avant-gardiste, l’entreprise a toujours axé sa vision sur l’ingénierie locale comptant largement sur des jeunes ingénieurs, filles et garçons, issus des universités de la région avec lesquelles elle est partenaire. Parmi les deux cents ingénieurs employés à l’usine, presque la moitié est composée de femmes. Des jeunes diplômées sont présentes dans des ateliers, dans des aires de production, dans les laboratoires de qualité et autres, dans la gestion des magasins, comme superviseuses HSE et même dans le Département recherche et développement où elles exercent aisément un travail indéniablement convaincant. Faut-il souligner qu’il y a dans les sociétés de GISB, une présence du genre qui progresse car ces dites filiales progressent à une vitesse conforme aux expectatives préconisées par la récente relance du domaine de l’énergie par le Président Abdelmadjid Tebboune. Depuis 2010, année du lancement de l’activité industrielle à Mesra, de multiples conventions de partenariat avec les établissements formateurs, ont été valorisées surtout par une politique de formation laquelle a conforté le recrutement de jeunes filles, à pourcentage égal, tantôt celles provenant de la ville comme celles du milieu rural. Des filles à la présence évidente et élégante en tenue de travail. Faut-il rappeler qu’un énorme travail a été accompli avec l’Université et la Formation Professionnelle qui ont permis cette ouverture sur les profils techniques de sexe féminin. Il a été également constaté, à travers le parcours industriel de GISB ELECTRIC, la mixité a solidifié le rendement. Dans un autre contexte qui est celui de la stratégie de création de start-up, il accompagne, parmi un groupe, des jeunes filles porteuses de projets innovants dans de une de ses filiales qui se prénomme NEO FINTEK. La femme a donc mérité une place hégémonique dans des métiers qui étaient du champ masculin, quelques années en arrière. Le Groupe de Mesra a contribué résolument à démystifier l’industrie, désavoué les stéréotypes associés aux métiers de ce secteur et donné aux femmes toutes les cartes pour s’y faire une place prépondérante dans le monde du savoir-faire industriel.