C'est une ville agonisante que le chef de l'Exécutif Mermouri a eu à visiter jeudi dernier. La déception était visible lors de cette visite à travers les quartiers de la ville qui a perdu tous ses repaires et ses repères. Depuis le premier point ausculté jusqu'au dernier point, le constat était sidérant. Détérioration de l'environnement, délabrement des sites historiques, un nouveau CEM baptisé au nom du Chahid "Fares Djillali", déjà en piteux état, avant même qu'il ne soit opérationnel. Il ouvrira ses portes ce dimanche, nous dit-on. Saida transformée en dépotoir, grandeur nature. Du côté de la population, les citoyens ont apprécié ce geste de proximité. En somme, le wali Mermouri a constaté une défaillance plurisectorielle. Alors que l'on assiste à un véritable charlatanisme médiatique sur les réseaux sociaux, charlatanisme aidé par l'absence de la communication institutionnelle de qualité et offensive, cette carence "justifie" la prolifération des apprentis sorciers qui aiment coller de fausses étiquettes sur les plus compétents qu'eux et qui versent dans l'imposture et les sornettes qui frisent l'invraisemblable. L'irresponsabilité et l'insouciance des affaires publiques sont devenues une culture courante. Comment faire alors pour sauver ce qui reste à sauver dans cette ville qui ne cesse de s'enfoncer dans le chaos et la folie généralisée?