Délinquance. Un phénomène en hausse qui interroge la société

Malheureusement, dans beaucoup de quartiers, on constate une montée de la délinquance. Cela peut se manifester par des agressions, des vols, des trafics divers ou encore des incivilités. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène. Facteurs familiaux : éclatement des structures familiales, manque d’encadrement ou fragilisé par des difficultés économiques. Facteurs sociaux : chômage élevé et manque d’opportunités. Facteurs éducatifs: décrochages scolaires, absence de perspectives.
Un autre facteur aussi important, celui lié à l’environnement, à l’insécurité dans certains quartiers ainsi qu’au manque d’espaces de loisir et de culture. La délinquance autrefois, perçue comme limitée à certains milieux et certains quartiers, touche aujourd'hui un spectre plus large de la société. Elle se manifeste par des vols, des agressions, la consommation et le trafic de drogue, le vandalisme etc.... Ce phénomène qui ne cesse de croître, interpelle autant les pouvoirs publics que la société civile. Quant à la délinquance, un phénomène aux causes multiples, elle se caractérise par la montée des conduites néfastes qui inquiètent les habitants et les autorités suite aux vols, agressions et dégradations qui se multiplient dans plusieurs zones urbaines et rurales. Les experts qui soulignent des causes économiques, sociales et éducatives, appellent à des réponses équilibrées entre répression et prévention. Les chiffres communiqués par les services concernés révèlent une progression des affaires liées à la petite et moyenne criminalités. Cette hausse concerne notamment la délinquance urbaine notamment les vols à l’arrachée et les violences entre jeunes des cités. En 2025, de vastes opérations ont été menées conjointement par la gendarmerie et la police, qui ont conduit à l’arrestation de plusieurs personnes dont des recherchés et ceux impliqués dans des affaires de drogue, de psychotropes, de vols etc.... Si les forces de l’ordre multiplient les opérations coup de poing, la lutte contre ce fléau ne peut reposer uniquement sur les institutions sécuritaires. A cet effet, plusieurs observateurs regrettent le manque d’implication de la société civile.


ads