Saïda en cette période de forte canicule. Les cafés comme seuls refuges

En cette période de forte chaleur, les activités commerciales foisonnent dans l'anarchie. Parmi ces commerces, il y a les cafés de la place publique qui prolifèrent à qui mieux, à l'instar des gens spontanés, ce qui a fait dire à un ancien Saidi qui n'arrive plus à se retrouver dans sa ville qui l'a vu grandir: "Chez nous à Saida, entre un café et un café, il y a un café". Evidemment, la chaleur torride fait que les cafés soient devenus l'un des moyens de se protéger des rayons du soleil où les gens trouvent refuge. Pour eux, il n'existe aucune autre alternative. Bondés à longueur de journée, ces cafés dont certains sont de simples bicoques, se transforment en véritables tabagies incommodant plus d'un consommateur. Le plus étonnant dans ces lieux devenus des fumoirs, les serveurs sont le plus souvent des jeunes qui devraient être encore sur les bancs des classes. Les gens viennent quotidiennement pour noyer leur chagrin et leur détresse dans la parlote, tout en sirotant un café, un thé ou une limonade. Ainsi est faite la vie à Saida, en cette période de forte canicule. Vivement El Berd (froid) pensent les Saidis.


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