Ils seraient huit milliards d’êtres humains qui sont en train de regarder, dans une indifférence totale, le peuple de Ghaza qui est en voie de s’éteindre à petit feu. Tout ça, parce qu’un mouvement sioniste mondial prend, grâce à une forte étreinte, l’humanité entière sous sa botte. Quand vous imaginez que les USA, cette hyper puissance, ne sont qu’une force aveugle : politique, financière, militaire, sécuritaire et notamment diplomatique au service de ce repaire de criminels qui est l’entité sioniste. C’est cette relation voire cette coopération de contre-nature qui encourage le sioniste à devenir ce qu’il est devenu. Le reste de l’humanité se comporte de cette façon hésitante, craintive et passive, à cause d’une peur manifestée à l’égard des USA et des puissances occidentales. Ces derniers gardent un amour sans fin, vis-à-vis des juifs et de la cause sioniste. Malgré cela, les puissances occidentales pourraient faire beaucoup afin de dénouer la crise à Gaza. Mais, ils ne le font pas ! Pour la simple raison que cela ne s’accorde pas avec leurs intérêts vitaux… Quelques déclarations timides en provenance çà et là, ont été exprimées de temps à autre, par quelques hypocrites politicards occidentaux, façon d’apaiser les tensions de plus en plus fortes dans l’opinion publique. Même si demain, aucun palestinien ne survivait aux massacres, ces gens, disons ces «gentilshommes», n’auront pas le moindre chagrin, envers ce qui s’est passé. Tout le monde aurait connu ou bien entendu parler de la fameuse «théorie du centre et des périphéries». Le monde occidental trop riche, civilisé et avancé technologiquement et scientifiquement, représente le «Centre» et le reste du monde, y compris la Chine et la Russie, représente la périphérie. C’est comme l’exemple de la locomotive et le reste des wagons du train. Cette réalité a été toujours ainsi faite, depuis le Congrès de Vienne, au début du 19ème siècle. L’existence de l’entité sioniste, dans cet endroit géographique de la Terre, représente des gros intérêts pour les puissances du «Centre». C’est la réalité centrale qui fait bouger le problème palestinien depuis son existence. Un palestinien qui meurt de faim ne représente absolument rien, devant les intérêts américains et britanniques dans cette région. Les choses sont calculées en termes d’intérêts, d’influences et de pompages à gogo de pétrole et de gaz. Et non, en termes d’enfants palestiniens qui sont quotidiennement bombardés et tués en direct, devant les caméras du monde entier, par l’aviation sioniste.
Ghaza: La famine s'installe dans l'indifférence totale
- par A. Benabdellah
- Le 27 Juillet 2025
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