Tissemsilt trace sa voie vers la sécurité hydrique. Cap sur une gouvernance offensive et des services publics modernisés

Face à un contexte national et mondial où l’eau devient un déterminant majeur de la stabilité sociale, du développement économique et de la résilience climatique, Tissemsilt choisit l’anticipation. Sous l’impulsion du wali M. Fethi Bouzaid, une réunion stratégique s’est tenue au siège de la wilaya, en présence de responsables centraux et locaux du secteur de l’hydraulique, pour évaluer les projets en cours, ajuster les priorités et accélérer les mises en service. Objectif : assurer une alimentation en eau potable fiable, continue et équitable. Une réunion au sommet pour une feuille de route claire sous la présidence du wali, la rencontre a rassemblé le directeur général des services publics au ministère de l’Hydraulique, le directeur central de l’Algérienne des Eaux (ADE), le directeur des ressources en eau de la wilaya, le chef de l’unité locale de l’ADE, ainsi que les cadres techniques concernés. Au cœur des échanges, le suivi rigoureux de l’avancement des chantiers, avec un focus particulier sur la conduite de 5 000 mètres linéaires au niveau du périmètre de Rechaïga (wilaya de Tiaret), un projet structurant qui doit soulager les infrastructures existantes et augmenter les capacités d’alimentation de Tissemsilt. «Nous devons garantir une couverture optimale pour chaque foyer de la wilaya», a martelé le wali, rappelant que l’accès à l’eau est un droit fondamental et une priorité gouvernementale. Accélération des mises en service : les projets en phase finale devront être opérationnels dans les plus brefs délais afin de renforcer l’approvisionnement. Contrôle de terrain systématique : des sorties régulières sont exigées pour lever les retards, en particulier sur deux forages dont l’avancement est jugé insuffisant. Deuxième phase du projet structurant: la réalisation de cinq nouveaux forages à Hassi F’doul (wilaya de Djelfa) constitue une priorité absolue. Coordination financière : les services de l’hydraulique sont appelés à travailler étroitement avec le ministère des Finances pour accélérer les évaluations et lancer rapidement les travaux. La stratégie portée par la wilaya ne se limite pas à tirer de nouvelles conduites ni à multiplier les forages. Elle procède d’une refondation de la gestion publique de l’eau, articulée autour de trois piliers : Qualité de vie : réduction des coupures et des pénuries, amélioration de la régularité de la distribution. Développement économique : sécuriser l’accès à l’eau pour l’agriculture, les industries agroalimentaires et les PME locales. Le wali a insisté sur une vérité souvent oubliée : un réseau moderne ne vaut que par la constance de son entretien. Prévenir, plutôt que réparer, c’est l’esprit des nouvelles directives, destinées à économiser des coûts, réduire les défaillances et prolonger la durée de vie des équipements. La sécurité hydrique est aussi l’affaire de tous. Appelant à une utilisation rationnelle de l’eau, le wali a rappelé que l’efficacité de la politique publique dépend également des comportements responsables : lutter contre le gaspillage, signaler les fuites, privilégier les bonnes pratiques domestiques. Dans une logique alignée sur les orientations nationales, Tissemsilt articule son action autour d’un double objectif : répondre immédiatement aux besoins des citoyens par le renforcement du réseau existant.
Anticiper les défis futurs liés au changement climatique, à l’augmentation de la demande et aux pressions sur les ressources. «Nous ne ménagerons aucun effort pour que chaque ménage bénéficie d’un accès régulier et de qualité à l’eau potable», a affirmé le wali. Une promesse adossée à des projets concrets, à une méthodologie rigoureuse et à un pilotage exigeant. Avec des chantiers structurants, une gouvernance resserrée et une forte volonté politique, Tissemsilt s’impose comme un laboratoire de la sécurité hydrique, où chaque décision publique répond à une conviction : l’accès à l’eau n’est pas un luxe, mais un droit et un levier de prospérité partagée.