Circulation routière à Mostaganem. Le manque de signalisation aggrave les dangers

Depuis déjà quelques mandats, les élus de la commune de Mostaganem semblent avoir mis de côté certaines missions. La principale de ces missions, c’est l’entretien de la ville à tous les niveaux. Ni réfection de trottoirs, ni entretien de places et placettes, ni celui du mobilier urbain ni non plus la signalisation routière, sans parler de l’abattage des chiens errants, de la dératisation, de la désinsectisation et l’élagage des grands arbres. La signalisation routière, c’est ce qui préoccupe le plus les usagers de la route autant les piétons que les automobilistes. Tous s’accordent à dire que la signalisation routière est essentielle pour la sécurité et la fluidité du trafic. Elle permet d'informer les usagers sur les règles à respecter, les dangers potentiels et les directions à suivre, contribuant ainsi à prévenir les accidents et à faciliter les déplacements. A Mostaganem, la signalisation routière, peut-on l’affirmer, est déplorablement mauvaise. D’ailleurs, on ne sait plus pour quelles raisons au sein des services techniques de l’APC, le service de voirie est invisible. Le constat est amèrement désolant et les points noirs du trafic automobile sont là pour accentuer les dangers. En général, la pagaille s’installe parce que l’intervention de l’APC est critiquable pour plusieurs raisons. Des feux tricolores souvent en panne, des plaques d’indication routière qui disparaissent et restent pour toujours sans remplacement, des passages piétons non entretenus, des passages à niveau inexistants, des arrêts de bus et de taxis inapparents, conduisent à une pagaille et à un danger persistant des accidents. A Mostaganem, les statistiques des accidents sur le tissu urbain sont expressives et les points noirs s’accentuent. Faut-il le rappeler que le rôle de la signalisation est préventif et qu’elle soit horizontale ou verticale, elle permet d’informer les usagers sur les règles à respecter lors des déplacements. Ces règles sont conçues et intégrées dans le code de la route avec l’objectif de limiter les accidents. Pourtant, dans la gestion d’une commune, les élus savent qu’il y a une commission de transport et de circulation instituée par arrêté du wali, mais suivent-il ses procès-verbaux afin d’agir pour que le volet de signalisation routière soit respecté dans ses normes inscrites dans la réglementation. Non, sur le terrain la situation est très préoccupante car à défaut de signalisation, c’est le cauchemar. Avec la prolifération des motocyclettes et des trottinettes sans circuits spécialisés, le trafic urbain devient sérieusement compromettant. L’APC de Mostaganem, par le biais de son chargé du transport et de la circulation, doit s’inquiéter des dangers encourus au quotidien.